Gabon : projets de lois et nominations au Conseil des Ministres du 23 octobre 2025

Le communiqué final du Conseil des Ministres dirigé le 23 ocotobre 2025 à Libreville par le Président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema, a, adopté plusieurs projets de lois et entériné de nombreuses nominations.

Ci-dessous, l’intégralité du communiqué final de ce conclave gouvernemental :    

Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI  NGUEMA, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, le Conseil des Ministres s’est réuni ce jeudi 23 octobre  2025, à 10h00, dans la salle habituelle des délibérations, au Palais de la  Présidence de la République. 

Le Conseil a ouvert ses travaux par un vibrant hommage au Président de  la République pour sa brillante intervention lors de la 80ᵉ Session de  l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York (États-Unis).  Dans son allocution, le Chef de l’État a rappelé les avancées majeures de  la Transition politique réussie et le retour à l’ordre démocratique au  Gabon, tout en exprimant la reconnaissance de la Nation envers  l’Organisation des Nations Unies pour son accompagnement  constant.  

Affirmant que « le Gabon a changé », le Président de la République a  réaffirmé la volonté du pays de se réconcilier avec lui-même, de  reconstruire un État au service du peuple et de transformer sur place  ses ressources naturelles afin de créer des emplois locaux et de  promouvoir des partenariats économiques équitables, fondés sur la  transparence, la probité et le respect mutuel. Il a également renouvelé  l’engagement du Gabon pour la paix, la sécurité internationale, la protection  du climat et la justice environnementale, tout en appelant à un  multilatéralisme plus juste et inclusif. 

Poursuivant ses travaux, le Conseil a écouté le Président de la République  qui a rappelé que le Gabon se trouve à un moment décisif de son  histoire. Les élections législatives et locales — premières de la Ve  République — arrivent à leur terme avec la reprise du second tour à Ntoum  et à Moabi, avant l’élection prochaine des sénateurs. Ce cycle électoral  marque une étape charnière vers la consolidation du nouvel ordre  institutionnel, fondé sur la légitimité populaire, la transparence et la  responsabilité.  

Le Chef de l’État a salué la maturité du peuple gabonais, tout en relevant  certaines insuffisances du dispositif électoral issues du Dialogue national inclusif. Il a annoncé une évaluation approfondie et des ajustements  nécessaires pour renforcer la crédibilité et la participation aux scrutins  futurs, rappelant que le vote demeure le socle de la légitimité  républicaine. Le Président de la République a invité le Gouvernement à  réfléchir sans tabou sur les moyens de raviver la participation  citoyenne, notamment par l’éducation civique, la modernisation des  procédures électorales et une réflexion nationale sur le vote obligatoire.  Il a ensuite souligné que la fin du cycle électoral consacre la clôture de la  Transition et l’entrée dans la Cinquième République, dont l’architecture  institutionnelle — Assemblée nationale, Sénat, Cour constitutionnelle,  Conseil économique, social, environnemental et culturel — sera bientôt  complète. Cette nouvelle République devra être plus juste, plus moderne,  plus exemplaire, au service du peuple et du bien commun.  

Le Chef de l’État a appelé à une mobilisation gouvernementale totale en  vue de la pleine exécution du projet national, insistant sur la nécessité  de résultats concrets et visibles chaque semaine. Il a exigé une  gouvernance fondée sur la rigueur, la probité et la performance,  rappelant que la confiance des citoyens se mérite par l’exemplarité. 

Évoquant la gestion de certains projets publics, le Président de la République  a dénoncé les dérives et malversations constatées, réaffirmant que la  main de l’État ne tremblera pas et que les auteurs répondront de leurs  actes devant la justice.  

Le Chef de l’État a ensuite appelé à un dialogue social permanent,  estimant qu’il constitue une nécessité stratégique. Il a instruit le  VicePrésident du Gouvernement et le Ministre du Travail de formaliser un  cadre de concertation durable avec les partenaires sociaux, et demandé  l’organisation, d’ici 2026, d’élections professionnelles transparentes  afin de restaurer la crédibilité syndicale. 

Le Président de la République a exprimé, par la suite, son inquiétude face à  la montée de comportements inciviques, notamment sur les réseaux sociaux,  qui banalisent l’action publique et outragent les institutions. Il a appelé à un  sursaut civique collectif et à la reconstruction de la confiance entre  gouvernants et gouvernés, par un effort soutenu d’éducation et de  formation civique. À cet effet, il a annoncé le renforcement de la Direction  générale de l’Éducation populaire au Ministère de la Culture, ainsi que de  la structure chargée de l’instruction civique au Ministère de l’Éducation  nationale, afin de former le citoyen modèle de la République nouvelle,  conscient de ses droits et de ses devoirs.  

Le Chef de l’État a conclu en réaffirmant son ambition de bâtir un Gabon  exemplaire, discipliné et prospère, où la vertu civique et l’exemplarité  publique guideront l’action nationale, pour une République digne, forte et  respectée.  

S’inscrivant dans la dynamique de redressement moral et de transformation  économique, le Président de la République a rendu hommage à la délégation  gabonaise qui a remporté le Golden Prize décroché par le Gabon lors de  l’Exposition universelle d’Osaka, au Japon.  

Cette distinction ouvre au pays de nouvelles perspectives de rayonnement  international. À cette occasion, le Chef de l’État a appelé à faire de cette  réussite un des leviers pour un développement durable et collectif.  Soulignant la nécessité de saisir toutes les opportunités, il a annoncé que ce  prix devait servir de tremplin pour promouvoir le Gabon comme une  destination de choix. Une mesure incitative majeure a ainsi été dévoilée :  désormais, tout investisseur réalisant un apport d’au moins dix (10) milliards  de francs CFA se verra octroyer la Carte de Résident Permanent, valable  pour une durée de dix (10) ans.  

Cette décision traduit la volonté du Chef de l’État de stimuler  l’investissement productif, d’attirer des capitaux durables et de faire du  Gabon une terre d’opportunités et de confiance pour les entrepreneurs  du monde entier. 

I. PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :  

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DE LA DETTE ET DES  PARTICIPATIONS, CHARGE DE LA LUTTE CONTRE LA VIE CHERE  

Projet de loi fixant certaines règles relatives à l’activité de crédit  dans les secteurs bancaires et de la microfinance en République  Gabonaise.  

Le présent projet de loi, pris en application des dispositions de l’article 94 de  la Constitution, vient combler un vide juridique dans les opérations de crédit  par les établissements de crédit et de microfinance en République  Gabonaise, les obligations des parties y relatives et le régime de  responsabilité en cas de non-remboursement.  

A cet effet, il propose en conformité avec les dispositions de la Commission  Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) non seulement de mieux protéger  le système bancaire contre le risque de défaut de paiement massif, mais  aussi participe à assurer une plus grande sécurité juridique, judiciaire et  financière à tous les opérateurs économiques du secteur privé et du secteur  public.  

Projet de loi fixant certaines conditions d’accès à la fonction de  Directeur Général d’établissement de crédit et de microfinance.  

Le présent projet de loi, pris en application des dispositions de l’article 94 de  la Constitution, vise la transformation durable de notre modèle de  développement économique dans lequel le secteur bancaire et de la  microfinance conservent un rôle clé notamment pour le financement de  l’économie en monnaie locale.  

Ainsi, en parfait accord avec le corpus règlementaire de la Commission  Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) en sa qualité de régulateur, le  présent projet de texte consacre-t-il dorénavant l’exclusivité de la fonction  de Directeur Général des établissements de crédit et de microfinance sur le territoire de la République gabonaise, aux seules personnes de nationalité  gabonaise, sauf dérogation accordée par le Comité National Économique  Financier.  

Projet de décret portant obligation de saturation des capacités  d’assurance et réassurance du marché local avant toute cession  de réassurance facultative à l’étranger.  

Ce texte vise à renforcer la solidité du secteur national des assurances en  garantissant une meilleure mobilisation des capacités financières disponibles  sur le marché gabonais.  

Désormais, les sociétés d’assurance établies sur le territoire national  devront, avant toute cession à l’international, solliciter en priorité la  mutualisation des capacités locales, notamment celles des autres  compagnies agréées et du réassureur national.  

Cette mesure permettra d’accroître la rétention des primes sur le territoire,  de réduire les transferts de capitaux vers l’extérieur et, partant, de consolider  le financement domestique du secteur des assurances, en cohérence avec  les objectifs de souveraineté économique du Gouvernement.  

Projet de décret fixant les règles applicables aux administrateurs  de l’État dans les Conseils d’Administration.  

Ce texte vise à renforcer la gouvernance et la performance des entités  publiques en encadrant désormais les conditions de désignation, la durée  des mandats, ainsi que les obligations et responsabilités des administrateurs  représentant l’État.  

Désormais, les fonctions d’administrateur de l’État ne pourront être confiées  qu’à des agents publics en activité, disposant d’une expérience  professionnelle avérée, d’une compétence reconnue, d’une moralité  exemplaire et d’un sens élevé de l’intérêt général. Ces administrateurs  devront se conformer aux orientations des autorités qu’ils représentent et  rendre compte de leur mission.  

Le projet de décret limite également la durée d’exercice de ces fonctions à  un maximum de trois (3) mandats sur six (6) ans au sein d’une même entité, 

afin de prévenir toute situation d’accoutumance préjudiciable à l’efficacité. Il  rappelle enfin la responsabilité civile et pénale des administrateurs de l’État  en cas de faute de gestion.  

L’adoption de ce texte consacre une étape importante dans la  professionnalisation de la représentation de l’État actionnaire et dans  l’amélioration de la gouvernance des entités publiques.  

Projet de décret portant attributions et organisation du Ministère  de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations,  chargé de la Lutte contre la Vie Chère.  

Ce texte intervient à la suite du décret n°0222/PR du 5 mai 2025 portant  composition du Gouvernement, qui a consacré la fusion de l’ancien Ministère  de l’Économie et des Participations avec celui des Comptes Publics et de la  Dette. Cette réforme structurelle vise à regrouper, au sein d’un même  département, l’ensemble des missions économiques et financières de l’État  pour une meilleure cohérence et efficacité de l’action publique.  

Dans sa nouvelle configuration, ce département ministériel a pour mission  d’élaborer et de mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière  d’économie, de finances, de budget, de dette, de participations de l’État, de  promotion des investissements, de partenariats publics-privés,  d’amélioration de l’environnement des affaires et de lutte contre la vie chère.  Outre les directions et services hérités des anciens départements, le projet  de décret crée deux nouvelles structures rattachées directement au Cabinet  du Ministre :  

– l’Inspection Générale des Finances, destinée à renforcer les fonctions  d’audit, de contrôle et de gouvernance financière des administrations  publiques ;  

– la Direction Centrale du Management et de la Qualité, chargée de la  mise en œuvre d’un système de management de la qualité pour  accroître l’efficacité opérationnelle et améliorer le service rendu aux  usagers.  

Le présent projet de décret, articulé autour de trois chapitres relatifs aux  attributions, à l’organisation et aux dispositions finales, marque une étape 

importante dans la modernisation et la rationalisation de la gouvernance  économique et financière de l’État.  

Ratification législative des conventions et marchés conclus par le  Gouvernement  

Pris en application des dispositions légales et règlementaires en vigueur,  ce projet de texte s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de renforcer la  transparence, la régularité et la traçabilité des engagements  économiques et financiers de l’État.  

Dans le cadre de la mise en œuvre de projets à fort impact économique et  social, notamment en matière d’investissements productifs, de création  d’emplois et de recours à la sous-traitance locale, le Gouvernement a  accordé à certains opérateurs économiques des avantages fiscaux et  douaniers spécifiques.  

Ces avantages, sous forme d’exonérations, de taux réduits, de  suspensions de droits et taxes ou de stabilisation fiscale et douanière,  constituent des dépenses fiscales qui, conformément à la loi, nécessitent  l’approbation préalable du Parlement.  

À travers cette démarche de ratification, le Gouvernement réaffirme sa  volonté de soumettre à la représentation nationale tout engagement  comportant des incidences fiscales et financières, conformément aux  exigences de bonne gouvernance et de responsabilité budgétaire, dans un  esprit de transparence, de légalité et d’efficacité économique.  

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION  CHARGE DE L’INTEGRATION ET DE LA DIASPORA  

Projet de loi autorisant la ratification de la convention portant  création de l’Organisation Internationale pour la Médiation (OIM)  

Le présent projet de loi fait suite à la signature, le 30 mai 2025 à Hong  Kong (Chine), de la Convention portant création de l’Organisation  Internationale pour la Médiation (OIM). 

Ce texte vise à renforcer les mécanismes de règlement pacifique des  différends, notamment ceux relatifs au commerce international et aux  investissements, par la voie de la médiation.  

L’OIM, qui s’inspire des principes fondateurs de la Charte des Nations Unies,  offre un cadre particulièrement favorable aux pays en développement, en  prenant en compte leurs intérêts spécifiques dans le processus d’élaboration  de la Convention. Elle accorde également à ses membres fondateurs  certains avantages en matière de représentativité au sein de ses organes.  

La mise en œuvre de ce nouvel instrument juridique par notre pays est  subordonnée à l’accomplissement de la procédure de ratification,  conformément aux dispositions des articles 162 et 163 de la Constitution.  À travers l’adhésion à l’OIM, le Gabon renforcera son dispositif de  coopération multilatérale, consolidera ses relations avec la République  Populaire de Chine et ouvrira la voie à de nouveaux partenariats  diplomatiques et économiques.  

Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord portant création  du Centre International des Mangroves (CIM) 

Le présent projet de loi autorise la ratification de l’Accord portant  création du Centre International des Mangroves (CIM), signé le 6  novembre 2024 à Shenzhen (Chine), entre dix-huit (18) pays, parties  contractantes à la Convention de Ramsar sur les zones humides  d’importance internationale.  

Le CIM a pour mission de promouvoir la coopération internationale et les  actions conjointes en matière de conservation, de restauration et  d’utilisation durable des écosystèmes de mangroves. Il vise également à  renforcer la mise en œuvre de la Convention de Ramsar ainsi que d’autres  engagements environnementaux internationaux, notamment le Programme  de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies.  

La ratification de cet Accord permettra au Gabon de renforcer son cadre  juridique et institutionnel de protection des zones humides, tout en favorisant  la mise en œuvre de plans nationaux de conservation et de programmes  spécifiques de restauration des mangroves, essentiels à la préservation  de la biodiversité et à la lutte contre le changement climatique. 

Projet de décret fixant la procédure de délivrance de l’agrément  aux ambassadeurs accrédités en République Gabonaise 

Le présent projet de décret fixe les règles et procédures relatives à la  demande et à la délivrance de l’agrément aux ambassadeurs accrédités  en République Gabonaise.  

Il précise également les autorités compétentes et les instances appelées à  intervenir à chaque étape de cette procédure.  

L’adoption de ce texte vise à clarifier, formaliser et sécuriser le processus  d’agrément, dans le souci de garantir une pratique diplomatique  transparente, harmonisée et conforme aux usages internationaux,  contribuant ainsi au rayonnement et à la cohérence de la diplomatie  gabonaise.  

MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE  

Projet de décret portant création et attributions de l’Académie de  Protection de l’Environnement et des Ressources Naturelles  (APERN) 

Le présent projet de décret, pris conformément aux dispositions de  l’article 31 de la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les règles de  création, d’organisation et de gestion des services de l’État, s’inscrit  dans la continuité des efforts du Gouvernement en matière de  préservation de l’environnement et de protection durable des  ressources naturelles nationales.  

Ce texte définit les missions et attributions de cette Académie, les conditions d’admission, les sources de financement ainsi que le régime  comptable et administratif applicable. Il précise également les dispositions  diverses et finales relatives à son fonctionnement.  

L’Académie de Protection de l’Environnement et des Ressources Naturelles  (APERN) aura pour vocation de former les personnels de défense et de  sécurité, les agents civils de l’État, ainsi que les cadres d’organismes  publics et privés engagés dans la gestion environnementale. Les  formations dispensées seront sanctionnées par des brevets et certificats 

techniques de premier et de second degrés militaires, ainsi que par des  certificats d’aptitude professionnelle et des masters spécialisés.  L’adoption de ce texte marque une étape importante dans la mise en place  d’un dispositif national de formation environnementale, offrant une  alternative durable aux formations à l’étranger, tout en contribuant à la  maîtrise des coûts et au renforcement des capacités nationales dans ce  domaine stratégique.  

Projet de décret portant création d’une École Nationale à Vocation  Régionale (ENVR) à l’École d’Administration des Forces de  Défense de Libreville.  

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret portant  création d’une École Nationale à Vocation Régionale (ENVR) au sein de  l’École d’Administration des Forces de Défense de Libreville, dans le  cadre d’un partenariat entre la République Gabonaise et la République  Française.  

Ce texte vise à renforcer la coopération bilatérale en matière de défense et  à promouvoir la formation des personnels militaires dans les domaines de  l’administration, de la gestion publique militaire et du commandement.  L’École d’Administration des Forces de Défense de Libreville est un  établissement d’enseignement militaire dont les études sont sanctionnées  par des brevets et le Diplôme d’Officier d’Administration.  

L’objectif de cette réforme est de doter les officiers subalternes et  sousofficiers d’une formation de haut niveau, alliant compétences  administratives, discipline militaire et excellence académique, afin de  renforcer la performance et la modernisation de l’administration militaire  nationale et régionale.  

L’adoption de ce texte traduit la volonté du Gouvernement de renforcer les  capacités nationales de formation militaire et de consolider le rayonnement  régional du Gabon en matière de coopération et de défense.  

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE ET DE LA  DECENTRALISATION 

Projet de loi portant révision de la loi organique n°001/2014 du 15  juin 2015 relative à la décentralisation ;  

Ce texte répond à la nécessité de rationaliser et d’harmoniser le cadre  juridique de la décentralisation afin de lever les difficultés liées au  foisonnement de textes législatifs et réglementaires existants, sources  d’insécurité juridique et de lenteurs dans la mise en œuvre effective du  processus de décentralisation.  

La réécriture de la loi organique intègre et unifie les dispositions de la loi  n°001/2014 du 15 juin 2015, de la loi n°028/2020 du 24 décembre 2020 fixant  les modalités de transfert des compétences de l’État aux collectivités locales,  ainsi que de l’ordonnance n°005/PR/2023 du 24 octobre 2023, afin de  garantir une meilleure lisibilité et une application plus cohérente du dispositif  juridique.  

Le nouveau projet de texte procède à plusieurs réajustements, notamment  :  

– la catégorisation des collectivités locales selon des critères  démographiques, économiques et géographiques ;  

– la définition des attributions des bureaux des conseils et de leurs  présidents ;  

– la clarification du régime des délégations spéciales et des  compétences non transférables ;  

– la révision du cadre financier, incluant les ressources, les charges  et le fonds de péréquation des collectivités locales.  

Ce dernier dispositif est alimenté principalement par une dotation spéciale  fixée de 5 à 10 % des ressources propres du budget de l’État, et peut être  renforcé par des fonds issus des secteurs minier, forestier, pétrolier,  gazier ou locaux. La clé de répartition de cette dotation est fixée comme  suit :  

– 70 % répartis à parts égales entre les 135 entités décentralisées ;  – 30 % redistribués selon des critères  

démographiques et d’éloignement.  

L’adoption de ce projet de loi organique marque une étape majeure dans  la modernisation du cadre de la gouvernance locale et la promotion du 

développement équilibré des territoires, conformément à la vision du  Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, en  matière de développement local et de proximité administrative.  

Projet de décret portant transfert des compétences et des  moyens de l’État aux Collectivités locales  

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret portant  transfert des compétences et des moyens de l’État aux Collectivités  locales, conformément aux dispositions de la loi n°028/2020 du 24  décembre 2020 fixant les modalités de transfert des compétences de  l’État aux collectivités locales, et de l’ordonnance n°006/PR/2025 du 27  janvier 2025 relative à la programmation dudit transfert.  

Ce texte traduit la volonté du Gouvernement de donner une réalité concrète  au processus de décentralisation, en permettant aux collectivités locales  d’exercer pleinement les missions de service public qui leurs sont confiées,  dans une logique de proximité, d’efficacité et de développement équilibré du  territoire.  

Sur la base des conclusions de la première réunion de la Commission  Nationale de la Décentralisation (CND), tenue les 17 et 18 juin 2025, il a été  retenu une approche inclusive impliquant le transfert progressif des  compétences et des moyens de vingt (20) ministères vers l’ensemble  des cent trente-cinq (135) collectivités locales, réparties entre les 52  communes, leurs 35 arrondissements et les 48 conseils  départementaux.  

Le projet de décret énumère les départements ministériels concernés,  précise les compétences transférées, les modalités d’accompagnement,  ainsi que les mécanismes de financement. Il prévoit notamment la mise en  place d’un Fonds de péréquation des collectivités locales, alimenté par :  

– une dotation spéciale fixée annuellement à 10 % des ressources  propres du budget de l’État ;  

– des contributions issues des fonds de développement minier, forestier,  pétrolier et gazier.  

La répartition de cette dotation spéciale est fixée comme suit :  – 97 % affectés au développement des collectivités locales ;  – 1,5 % consacrés au fonctionnement du Fonds de péréquation ;

– 1,5 % réservés au fonctionnement des organes de  la décentralisation.  

S’agissant de la quote-part des collectivités locales, elle sera répartie entre  les entités décentralisées selon la clé suivante :  

– 70 % distribués sur une base égalitaire entre les 135 entités ;  – 30 % redistribués en fonction de critères démographiques et  d’éloignement.  

L’adoption de ce texte marque une étape décisive dans l’opérationnalisation  du processus de décentralisation, en dotant les collectivités locales des  compétences et des moyens nécessaires à la conduite de politiques  publiques adaptées aux besoins des populations.  

Projet de décret fixant le tableau des grands électeurs pour  l’élection des sénateurs de l’année 2025.  

Pris en application des dispositions de l’article 239 de la loi organique  n°001/2025 du 19 janvier 2025 portant Code électoral en République  Gabonaise, ce texte établit le tableau des grands électeurs appelés à  participer à l’élection des sénateurs pour l’année en cours.  

Le tableau des grands électeurs est dressé pour l’ensemble du territoire  national, par département, commune et arrondissement, et détermine,  pour chaque circonscription, le nombre de conseillers départementaux,  municipaux ainsi que le nombre de sénateurs à élire.  

L’adoption de ce projet de décret s’inscrit dans le cadre du renforcement du  dispositif électoral national, en vue de garantir la transparence, la  régularité et la bonne organisation du scrutin sénatorial de 2025,  conformément aux exigences de la loi et aux principes de la démocratie  représentative.  

Projet de décret portant convocation du collège électoral,  ouverture et clôture de la campagne électorale pour le second tour  de l’élection des députés dans le 1er Arrondissement de Ntoum et  la Commune de Moabi.  

Pris en application des dispositions des articles 90, 112 et 113 de la loi  organique n°001/2025 du 19 janvier 2025 portant Code électoral en 

République Gabonaise, ce texte fixe le calendrier des opérations  électorales pour les circonscriptions concernées.  

Ainsi, le collège électoral est convoqué pour le dimanche 2 novembre  2025.  

La campagne électorale s’ouvrira le jeudi 23 octobre 2025 à 00 heure et  sera close le samedi 1er novembre 2025 à 24 heures.  

L’adoption de ce projet de décret traduit la volonté du Gouvernement  d’assurer le bon déroulement du processus électoral, dans un cadre légal,  transparent et conforme aux exigences de la démocratie et de l’État de droit.  

MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, CHARGE DES  DROITS HUMAINS  

Projet de décret portant attributions et organisation du Corps  Autonome de la Sécurité Pénitentiaire.  

Le présent projet de décret, pris en application des dispositions de l’article 3  de la loi n°3/78 du 1er juin 1978 portant institution du Corps Autonome de la  Sécurité Pénitentiaire, a pour objet de renforcer le cadre juridique,  organisationnel et fonctionnel de ce corps spécialisé.  

Ce texte vise à mieux structurer la Sécurité Pénitentiaire, à clarifier ses  attributions et à valoriser son rôle essentiel dans la mise en œuvre des  missions de sécurité publique et de gestion du milieu carcéral qui lui sont  confiées.  

Le projet de décret fixe les attributions générales du Corps Autonome de la  Sécurité Pénitentiaire et en définit l’organisation hiérarchique, articulée  autour de deux entités principales : – le Commandement en chef ; – l’Inspection  générale.  

L’adoption de ce texte permettra d’assurer une meilleure coordination des  activités pénitentiaires, de consolider la discipline et la performance  opérationnelle du corps, et de renforcer la contribution de l’administration  pénitentiaire à la sécurité nationale et à la réinsertion sociale des personnes  détenues.  

MINISTERE DE LA SANTE 

Projet de loi instituant l’identifiant unique du patient et du  professionnel de santé en République Gabonaise ;  

Le présent projet de loi, pris en application des dispositions de la loi  n°004/2022 du 27 avril 2022, a pour objet d’instituer un identifiant unique  du patient et du professionnel de santé en République Gabonaise, en vue  de renforcer l’efficacité, la sécurité et la transparence de l’offre de soins.  

Cet identifiant unique permettra de disposer, en temps réel, de données  médicales fiables, sécurisées et interopérables, favorisant une meilleure  gouvernance du système national de santé et une gestion optimisée des  informations sanitaires.  

L’adoption de ce texte contribuera notamment à :  

– l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins médicaux ;  – la réduction des erreurs et des doublons dans les dossiers  médicaux ;  

– une meilleure coordination des soins et des échanges d’informations  entre professionnels de santé ;  

– le renforcement de la confiance des patients dans le système de  santé public et privé.  

Ce dispositif s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de moderniser le  système de santé et de promouvoir une gestion numérique intégrée des  données médicales au service de la population.  

Projet de loi fixant le cadre d’interopérabilité du Système  d’Information de Santé ;  

Le présent projet de loi, pris en application des dispositions de l’article 5 de  la loi n°004/2022 du 27 avril 2022, fixe le cadre d’interopérabilité du  Système d’Information de Santé en République Gabonaise.  L’interopérabilité, au sens du présent texte, désigne l’ensemble des  mécanismes permettant la communication, le partage et l’échange  sécurisés des données de santé entre les différents sous-systèmes du  Système d’Information de Santé.  

L’adoption de ce projet de loi vise à garantir une meilleure coordination des  soins, à renforcer la qualité et la sécurité des services de santé, et à 

favoriser l’intégration et la modernisation des outils numériques utilisés  par les professionnels du secteur.  

Elle contribuera également à :  

– l’amélioration de la qualité des soins et de la sécurité des patients ;  – le renforcement du système national de santé ;  

– la promotion de l’innovation et de l’usage des technologies de  l’information et de la communication dans le domaine médical.  Ce texte s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de moderniser la  gouvernance sanitaire et d’assurer une gestion intégrée et efficiente des  données de santé au service de la population.  

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA  RECHERCHE SCIENTIFIQUE  

Projet de décret modifiant et complétant l’article 2 du décret  n°072/PR/MESRSIT du 14 février 2024 portant autorisation à ouvrir  des établissements privés d’enseignement supérieur.  

Cette modification vise à renforcer la sécurité juridique et à clarifier les  conditions d’exercice des promoteurs d’établissements privés  d’enseignement supérieur, afin de leur permettre de mener leurs activités sur  la base d’un cadre réglementaire actualisé, pertinent et conforme aux  exigences de qualité académique.  

Projet de décret modifiant et complétant l’article 2 du décret  n°071/PR/MESRSIT du 14 février 2024 portant habilitation à fonder  des établissements privés d’enseignement supérieur.  

Conformément aux dispositions de la loi n°21/84 du 29 décembre 1984  relative à l’enseignement privé, le Conseil des Ministres a adopté le projet de  décret modifiant et complétant l’article 2 du décret n°071/PR/MESRSIT du  14 février 2024 portant habilitation à fonder des établissements privés  d’enseignement supérieur.  

Ce texte a pour objet de mieux encadrer les conditions de création et  d’habilitation des établissements privés d’enseignement supérieur, en vue de  garantir la conformité des initiatives privées avec la politique nationale de  

l’enseignement supérieur et les standards de qualité exigés par le  Gouvernement.  

MINISTERE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS, DU RAYONNEMENT  CULTUREL ET DES ARTS, CHARGE DE LA VIE ASSOCIATIVE  

Projet de loi portant création, attributions et organisation du Musée  National des Arts, Rites et Traditions du Gabon. 

Pris en application du paragraphe 3 du Préambule et de l’article 94 de la  Constitution, ce texte s’inscrit dans le cadre de la nouvelle gouvernance  culturelle impulsée par le Président de la République, Chef de l’État, Chef  du Gouvernement, et vise à redéfinir de manière claire, cohérente et  efficiente le cadre normatif de la politique culturelle nationale.  

Ce projet de loi traduit la volonté du Gouvernement de valoriser,  sauvegarder et protéger le patrimoine culturel et artistique gabonais,  tout en modernisant les structures dédiées à sa conservation.  Il introduit plusieurs innovations majeures, notamment :  

1. la protection de la mémoire culturelle et artistique nationale à  travers une conservation structurée et professionnelle du patrimoine,  et un investissement durable dans les infrastructures culturelles ;  

2. la promotion du rayonnement culturel et artistique du Gabon, par  le soutien aux industries culturelles, la diplomatie culturelle et la  valorisation du patrimoine national ;  

3. le soutien aux expressions artistiques contemporaines, par un  appui renforcé à la création, à la diffusion et à la formation artistique.  Le texte précise également :  

– les domaines de compétence du Musée ;  

– les modalités d’exercice et de financement de ses missions ; – les mécanismes de coopération nationale et internationale ;  – ainsi que les dispositions transitoires et réglementaires nécessaires à son application.  

À travers ce projet de loi, le Gouvernement réaffirme sa volonté d’ériger la  culture et les arts en moteurs de transformation sociale, d’unité  nationale et de rayonnement international, en dotant le Gabon d’un outil 

moderne, cohérent et performant de sauvegarde et de promotion du  patrimoine culturel, conformément aux aspirations profondes du peuple  gabonais.  

II. POLITIQUE GENERALE  

MINISTRE DE L’ACCES UNIVERSEL A L’EAU ET A L’ENERGIE  

Le Conseil des Ministres a suivi avec une attention soutenue la  communication du Ministre de l’Accès universel à l’Eau et à l’Énergie  relative à l’état d’avancement des réformes structurelles engagées  dans le secteur, conformément aux très hautes orientations du Président de  la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement.  

Face au stress hydrique et énergétique que connaît le pays, résultant d’un  déficit d’investissements, d’une obsolescence des équipements et d’une  faible maintenance, ces réformes visent la modernisation du cadre  institutionnel, la séparation des activités Eau et Énergie, et la rationalisation  de la gouvernance de la SEEG.  

Ainsi, plusieurs avancées significatives ont été enregistrées :  – Levée de l’administration provisoire de la SEEG et nomination d’une  nouvelle équipe dirigeante ;  

– Réduction des directions de 53 à 16 pour plus d’efficacité ;  – Rationalisation du personnel avec réaffectation, départs à la retraite et  actions disciplinaires contre les auteurs de fraudes ;  

– Réduction progressive de la masse salariale, de 24 % à un niveau cible  de 12 à 15 %.  

Par ailleurs, le processus de séparation de la SEEG en deux entités  distinctes (Eau et Énergie) est en phase avancée d’études, incluant la  certification des comptes, l’évaluation patrimoniale, la détermination de  l’actionnariat et la création juridique des nouvelles sociétés.  

Enfin, la réforme de l’architecture institutionnelle prévoit :  

– la fusion de la Société de Patrimoine et de Gabon Power Company  (GPC) ;  

– l’intégration du CNEE et de la SETEG aux nouvelles structures ; 

– et le renforcement de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau et  de l’Énergie, dotée d’une autonomie financière et de pouvoirs étendus.  Le Conseil s’est félicité de ces avancées qui traduisent la volonté du  Gouvernement de doter le Gabon d’un secteur de l’eau et de l’énergie  moderne, performant et durable, garantissant à tous les citoyens un accès  équitable à ces services essentiels.  

MINISTERE DES MINES ET DES RESSOURCES GEOLOGIQUES  

Le Conseil a pris bonne note de la communication du Ministre des Mines et  des Ressources Géologiques relative à la mise en service du portail  institutionnel www.minesetgeologie.ga, dédié au renforcement de la  transparence et de la traçabilité dans la gestion du secteur minier national.  Cette initiative s’inscrit dans le prolongement de l’adresse du Président de la  République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, prononcée le 8 octobre  2025 devant les acteurs du secteur aurifère, au cours de laquelle il a réaffirmé  avec force que la transparence et la traçabilité doivent demeurer les  fondements de l’action publique, notamment dans la gouvernance des  ressources minières de notre pays. 

Le 13 octobre 2025, le Ministère a procédé à la mise en service du portail  institutionnel minier, conçu comme un outil stratégique de gouvernance  numérique. Ce portail a pour vocation de centraliser, structurer et rendre  accessibles au public l’ensemble des informations relatives au secteur  minier national, parmi lesquelles :  

– la consultation des titres miniers en vigueur et leur localisation ;  – la visualisation en temps réel de l’état d’avancement des dossiers de  demande de permis ;  

– la publication des procédures administratives liées à la délivrance  des titres miniers ;  

– le téléchargement des arrêtés et décisions ministériels relatives à  l’activité minière ;  

– ainsi que la mise à disposition de statistiques et données  sectorielles actualisées.  

Destiné aux citoyens, aux opérateurs économiques et à l’ensemble des  acteurs institutionnels, ce portail vise à renforcer la confiance entre 

l’administration et les parties prenantes, à fluidifier les échanges  d’informations, et à assurer une meilleure lisibilité de l’action de l’État dans le domaine minier.  

Cette avancée majeure, saluée par la Présidente de l’Initiative pour la  Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), confère au Gabon  une position de leadership en matière de gouvernance numérique du  secteur extractif en Afrique. Elle témoigne de la conformité du dispositif  national aux standards internationaux les plus exigeants en matière de  transparence, de traçabilité et de redevabilité publique.  

III.MESURES INDIVIDUELLES 

Enfin le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles dont  les plus importantes sont les suivantes :  

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE 

SECRETARIAT GENERAL  

Conseiller Spécial du Président de la République, Chargé de  Missions : M. Gira ONDZAGA, Magistrat financier ;  

Intendance des Palais 

Conseiller Spécial, Chef de Département Intendance des Palais  Présidentiels : Mme Junaëlle LILEWA DARIA ; 

Conseiller Spécial, Chef de Département Adjoint Intendance des  Palais Présidentiels : Mme Marcelline MPIGA épouse MPOUHO. 

Protocole d’État  

• Conseiller du Président de la République : M. John VARRE ;  • Conseiller du Président de la République : M. Yannick OTOUNGA  SOUNA ;  

• Attaché de Cabinet du Président de la République : Mme Anaïsse  TOUNDA ;  

• Chargé de Missions du Président de la République : M. Guillaume  Barrès IMMONGAULT DELICAT. 

M. Hans Stevy MEBA ONDO, précédemment Conseiller du Président de la  République, est remis à la disposition de son Administration d’origine.  

CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE 

Cabinet du Haut-Représentant Personnel du Président de la République  Jean-François MOUWAKA NGONGA 

Conseillers du Président de la République • 

• M. Florentin DOUNGOU ;  

• M. Octave MIKOMBA.  

Attachée de Cabinet à la Présidence :  

• M. Christobelle MAYOMBANGA.  

Secrétaire de Cabinet du Président de la République :  • Mme Rêve Noella Elza LEBAKA MIPAKA ;  

Chargé de Missions du Président de la République : M. Armel  BYAKA BOMA.  

Agents de Sécurité :  

• Sergent-Chef : PEMANGOYE IBITI Eric Endersen ;  

• Sous-Brigadier MOUNDOUNGA Evrard Jansen.  

Chauffeur : M. Martinien LITSIMBI. 

Administration sous-tutelle  

Direction Générale des Archives Nationales, de la Bibliothèque Nationale et  de la Documentation (DGABD)  

Directeur Général : M. Télésphore OBAME NGOMO 

********  

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DE LA DETTE ET DES PARTICIPATIONS, CHARGE DE LA LUTTE CONTRE LA VIE CHERE SECRETARIAT GENERAL  

Direction Générale de la Dette  

– Directrice Générale : Mme Tina Maryse KAMBANGOYE épouse  LEBOUSSI ALIBALAH.  

– Directeur General Adjoint : M. Apollinaire KOUMBA 

– Directeur de l’Audit et du Contrôle : Mme Diane Charlie YOCKOT – Directeur Adjoint de l’Audit et du Contrôle : Mme ATOMO  NDOUTOUME épouse NDONG MESSA.  

Direction Générale du Patrimoine  

– Directeur Général : M. Tita Michel EDOU NGOMO. NGOUNI 

Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la  Répression des Fraudes  

Directeur General Adjoint : M. Rodrigue NGOUONI ANEX 

********  

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE 

Agence Nationale de Formation et d’Enseignement Professionnels (ANFEP)  • Directeur Général : M : Arian Nestor LENDZONDZO. 

********  

MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MARINE • MARCHANDE ET DE LA LOGISTIQUE 

DIRECTION GÉNÉRALE DE LA MARINE MARCHANDE  DIRECTEUR GÉNÉRAL 

• M. Jean-Cruz LESSAGUI (Confirmé)  

DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT 

• Mme AVOME ANGUE Oliveira Frédérique, épse GUEVIT (Confirmée)  CHARGÉS D’ÉTUDES DU DIRECTEUR GÉNÉRAL 

• Mme TSINGA Nicole (Administrateur des Affaires Maritimes)  • Joël Armand ANGOUE (Administrateur Civil en Chef)  

• Stan OLIVEIRA LAMOU (Administrateur des Affaires Maritimes et  portuaires) 

• MANDZIDZA YAGOU Alda (Administrateur des Affaires maritimes et  fluviales)  

SECRÉTARIAT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL 

• Chauffeur : M. MAKANGUI MIHINDOU Ulrich  

SERVICES RATTACHÉS  

SERVICE ADMINISTRATIF ET FINANCIER o Chef de Service : Jean  Armel MANDIKI  

SERVICE ADMINISTRATIF ET DU PERSONNEL o Chef de Service :  Ines Vanina EPANDJA OSSAGAVOUGHA  

(Professeur de communication sociale)  

SERVICE DU PATRIMOINE o Chef de Service : METO’O EKO Steeve  Alix (Attaché d’Administration Générale)  

SERVICE SOCIAL o Chef de Service : Mme WALEMBAUD Amirose  Blanche  

(Instructeur de communication sociale)  

SERVICE INFORMATIQUE, POINT FOCAL ANINF o Chef de Service  : Jean Vincent MENGONE (Ingénieur  

Informatique)  

DIRECTIONS ET SERVICES  

1. DIRECTION DES AFFAIRES PORTUAIRES ET ACTIVITÉS  CONNEXES AU TRANSPORT MARITIME (DAPAC) 

• Directeur : M. Oscar NDJAO NGUEMASSA (Administrateur des  Affaires Maritimes et Portuaires)  

Service des Activités Connexes au Transport Maritime o Chef de  Service : Mme Tatiana LIKET AKERET (Attaché d’Administration des  Affaires Maritimes et fluviales)  

Service des Affaires Portuaires o Chef de Service : M. BOUASSA  BRICE Amedé (Administrateur des Affaires Maritimes)  

Chargés d’Études : 

o M. NZAMBA ILOUMA GUY (Administrateur des Affaires  Maritimes) o M. MVODO NZE Paul Tarzan (Attaché  d’Administration des affaires maritimes et fluviales) 

DIRECTION DE LA RÉGLEMENTATION ET DE LA COOPÉRATION  (DRC) 

• Directrice : Mme Karla EYUE EKOUAGHE (Juriste Maritime)  • Service de la Réglementation o Chef de Service : M. Hector Vladmir  MAHEBA MABOUIMBA  

(Attaché d’Administration des Affaires Maritimes)  

Service de la Coopération o Chef de Service : Mme Anne Sandy  NZOUGHA (Juriste maritime)  

Chargés d’Études : 

o Mme. NTSAME AVEBE Yannicka (Attaché d’Administration des  Affaires Maritimes et fluviales) o Mme Renée Delizia Marie Louise SAPE (Juriste maritime)  

DIRECTION DES GENS DE MER, DE LA NAVIGATION ET DE LA  SÉCURITÉ MARITIME (DGMNSM) 

• Directeur : M. Patrick SOUNDA (Administrateur des Affaires  Maritimes et fluviales)  

Service des Gens de Mer 

o Chef de Service : Mme Dominique MBELE OSSOU, épse  GNAMBAULT FAYETTE  

Service de la Navigation o Chef de Service : Mme DIOP IWENGA  Annick (Ingénieur mécanique)  

Service de la Sécurité Maritime o Chef de Service : M. Alex  ONGOUTA (Attaché d’Administration des Affaires Maritimes et  fluviales)  

Chargés d’Études : 

o Mme AGNIMBA OWENDJE Precy (Attachée d’Administration  des Affaires Maritimes et fluviales)  

o M. Parfait AYONG ETOUA (Attaché d’Administration des  Affaires Maritimes et fluviales)  

DIRECTION DE LA FLOTTE DE COMMERCE, DU TRAFIC MARITIME ET  DE L’EQUIPEMENT NAVAL (DFCTMEN) 

• Directrice : Mme Flavienne OBONE, épse EDZANG MBA  (Administrateur des Affaires Maritimes) 

Service de la Flotte de Commerce o Chef de Service : M. BOUPOYA  Ulrich (Administrateur des Affaires Maritimes)  

Service du Trafic Maritime 

o Chef de Service : M. ONDO ALAIN Raï (Attaché d’Administration  des Affaires Maritimes et fluviales)  

Service de l’Équipement Naval o Chef de Service : M. OBISSI  OBOUGA Jean Claude (Attaché d’Administration des Affaires  Maritimes et fluviales)  

Chargés d’Études : 

o Mme. NTSELE Solange (Attachée d’administration des Affaires  Maritimes) o Mme NSE Diane Pamela (Attachée d’Administration  des  

Affaires Maritimes et Fluviales)  

DIRECTION DU CENTRE D’ÉTUDES, DE DOCUMENTATION ET DE LA  RECHERCHE MARITIME (CEDREM) 

• Directrice : BAUGHI Huguette, épse NDIAYE (Administrateur Civil en  chef)  

Service de la Documentation et de la Recherche o Chef de Service  : M. Wilfried NZIGOU (Ingénieur  

Documentaliste)  

Service de la Statistique o Chef de Service : Mme NZIENGUI  Ernestine (Professeur de communication sociale)  

Chargés d’Études : 

o Mme MOUELET Nelly Larissa, épse OBIANG MINTO’O  (Attachée d’Administration des Affaires Maritimes) o Mme  MPOBA TCHIBINDA Patricia (Attachée d’Administration des  affaires maritimes et fluviales)  

DÉLÉGATIONS PROVINCIALES ET STATIONS MARITIMES  DÉLÉGATION PROVINCIALE DES AFFAIRES MARITIMES DE  L’ESTUAIRE (DPAME) 

• Délégué Provincial : Désiré AGBLA ISSOGUI (Attaché d’Administration  des Affaires maritimes et fluviales)  

Stations Maritimes : 

o Station d’Owendo : Chef de Station : M. MPIGA Vianney  

Sosthène o Station d’Akanda : Chef de Station : M. NZIGOU  YAMATH  

Jésus Pierre o Station de Cocobeach : Chef de Station : M.  ADJAYE Maixant o Station de Kango : Chef de Station : M. NZE  ODOUME Patrick Fresnel (Administrateur des Affaires Maritimes)  

Service de Santé de la Marine Marchande o Chef de Service : M.  PAMBO MOMBO Joris (Administrateur des Affaires Maritimes)  DÉLÉGATION PROVINCIALE DES AFFAIRES MARITIMES  DE L’OGOOUE MARITIME (DPAM-OM) 

• Déléguée Provinciale : Mme IYONA SIADOU Ernestine (Attaché  d’Administration des Affaires Maritimes et Fluviales)  

Stations Maritimes : 

o Station de Gamba : Chef de Station : M. Ponce KIBAT  MWANGALA o Station d’Omboué : Chef de Station  : M. Phil Meryl RAPOTCHOMBO  

DÉLÉGATION DES AFFAIRES MARITIMES DU MOYEN-OGOOUE  (DPAM-MO) 

• Déléguée Provinciale : Mme GNOMBA Valérie (Administrateur des  Affaires maritimes)  

Station Maritime et Fluviale de Ndjolé 

o Chef de Station : Mme LIKET Florenska (Attachée  d’Administration des Affaires maritimes et Fluviales)  

DÉLÉGATION PROVINCIALE DE LA NYANGA (DPAM-N) • Délégué Provincial : M. NZIENGUI NZIENGUI (Administrateur des  Affaires Maritimes)  

AGENTS REMIS À LA DISPOSITION DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL  • M. EBE BENGONE Erphrem  

• M. ELLA EYI Franklin  

• Mme ADA MENDOGO Marie Brigitte  

• M. LOKO Alain Patrice  

• M. MAROGHE MA NZIENGUI Ulrich Davy  

Administration sous-tutelle 

Office des Ports et Rades du Gabon (OPRAG)  

Président du Conseil d’Administration (PCA) : M. Flavien  ENONGOUE. 

********  

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION, CHARGE DE L’INTEGRATION ET DE LA DIAPORA 

Secrétariat Général  

Services extérieurs  

Ambassade du Gabon, Haute Représentation permanente du Gabon près la  République française et Représentation permanente auprès de  l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) :  

Ambassadeur du Gabon, Haut-Représentant : M. Alfred NGUIA  BANDA, en remplacement de Mme Marie-Édith Tassyla Ye Doumbeneny, appelée à d’autres fonctions.  

Représentation permanente de la République gabonaise auprès de  l’UNESCO :  

Ambassadeur, Déléguée permanente de la République gabonaise  auprès de l’UNESCO : Mme Bernice ABEGUE OWONO, en  remplacement de Mme Rachel Annick Ogoula Akiko, épouse Obiang  Meyo, appelée à d’autres fonctions.  

Ambassade Haute Représentation de la République Gabonaise près le  Royaume du Maroc :  

– Attaché militaire : Colonel Louis Ghislain MIYINDU 

– Attaché Militaire Adjoint : Adjudant-Chef Major MVOU Wilfried

Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire : M. Carlos OKINDA, en  remplacement de M. Guy NAMBO WEZET appelé à d’autres fonctions. 

Ambassade du Gabon en Chine  

Conseiller, Chancelier : Mme Néhémi Sabrina LEDAGA epse  DIENGUILA KIONGA  

********  

MINISTERE DE L’ACCES UNIVERSEL A L’EAU ET A L’ENERGIE  

Cabinet du Ministre  

• Chargé de Missions : M. Dieudonné ETOUGHE NZOGHE, en  remplacement de M. Freddy KOUMBI.  

********  

MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ÉCOLOGIE ET DU CLIMAT Secrétariat Général  

• Direction Générale de l’Environnement.  

o Directeur Général : M. Tanguy GAHOUMA BEKALE. 

********  

MINISTERE DU PETROLE ET DU GAZ 

Administration sous-tutelle Gab’Oil  

S.A.  

Directeur des Ressources Humaines : Mme Yasmine  YENONICOUE 

Directeur Administratif et Financier : M. Eugène Régis ANGOUE  N’NA  

Directeur Commercial et Marketing : M. Gildas-Walker LEKIGA  ********  

MINISTERE DES MINES ET DES RESSOURCES GEOLOGIQUES Conseiller communication : M. Lionel NDONG EYEGHE

MINISTERE DU LOGEMENT, DE L’HABITAT, DE L’URBANISME ET DU CADASTRE 

Administration sous-tutelle  

Société Nationale Immobilière (SNI)  

Directeur Général : M. Jean-Pierre ONDOUNDA, en remplacement  de M. Hermann KAMONOMONO, appelé à d’autres fonctions. Directeur Général Adjoint : Mme Stéphanie ONA ONDO. ********  

MINISTERE DE LA PLANIFICATION ET DE LA PROSPECTIVE :  

Cabinet du Ministre  

Chargée d’études : Mme Alfrede Sy-Diandra NHANG BIBANG ;  • Secrétaire particulière du Directeur de Cabinet : Mme Joseph Irma MBA NZE épouse ABESSOLO ;  

Secrétaire de Cabinet : Mme Alicia WORA MASSAMBA  

Administration sous-tutelle  

Institut National des Statistiques (INSTAT Gabon)  

Directeur Général : M. Symolin ONDO METO’O

Directeur Général Adjoint : Mme Jeannine Laure BAKENDA ép.  IBALA. 

********  

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE L’INCLUSION  

Cabinet du Ministre  

Directeur de Cabinet : M. Charles OBAME ONDO ;  

Secrétaire Particulière du Ministre : Mme Aïcha Murielle AVOME  BOUYOU;  

Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet : Mme Marina  HOKO NGODATHE épouse OBAME NZE 

Secrétaires de Cabinet :  

MMES  

– Prisca Chancia METHE ASSEY épouse MACKAYA TAMANE ;  – De Julie Fanny OTOGHE AKEBATON  

– M. Loïck EZEMABISSI BIYEGHE  

Conseiller Juridique : M. Alfred KEDINE.  

Conseiller en Communication : M. Jean Corneille MOUGOUGOU. • Conseiller Diplomatique : M. Paul BEKALE. 

Conseillers Techniques :  

– M. Sylvain OKE EBE ;  

– M. André Théodore NTOUTOUME EMANE ;  

– M. Ernest OGANDAGA ;  

– M. André MEBIAME ;  

– M. Eddy Blaise MABADI MAHEBA; – Mme Ada Jocelyne PAMBO  MBOUMBA.  

Chargés d’Études :  

– M. BIKENE MBA ONDZAGHE ;  

– Mme Angèle Charlène épouse MVE ;  

– M. Régis Gacien TCHIAMA; – Mme Julie Vanessa BAKOUSSOU;  – Mme Astrid Brenda MVOUA BEKALE.  

Chargés de Missions :  

– M. Rodrigue Urbain BITEGHE;  

– M. Didier NGOUBA EBIANG ;  

– Mme Uranie Lucie ESSOUGHE épouse HOUNDI ;  

– M. Alain Rodrigue MENZOUGHE;  

Chef du Protocole : Mme Cindy Leïla Pascaline AMOGHO  MANGA. 

Aide de camp : Adjudant-chef NKARE ABOUE Annick-Flore.  

Administration sous-tutelle  

Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS)  

• Conseiller du Directeur General :  

o M.Yorgen KIWAWA MABOULOUKI ;

M. Marc-Joël BATCHIELILY  

• Directeur du Patrimoine et des Achats : M. Thierry ONDIAS  SOUNA  

Mme Aïcha OROUMBONGANI est remise à la disposition de son  administration d’origine.    

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA  RECHERCHE SCIENTIFIQUE : 

Cabinet du Ministre :  

Conseiller Technique : M. BISSELO OGNELE, en remplacement de M.  Jean-Zobel HOUKA ; 

Administration sous-tutelle  

Centre National des Œuvres Universitaires  

Directeur Général : Mme Zora KASSA épouse NZIGOU.   

MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU RENFORCEMENT DES CAPACITES 

Cabinet du Ministre  

Secrétaire de Cabinet : Mme Stella REMBOU MOULENGUI épse  SIMOST 

MINISTERE DU TRAVAIL, DU PLEIN-EMPLOI ET DU DIALOGUE SOCIAL 

Pôle National de Promotion de l’Emploi (PNPE) – 

Directeur Général : M. Franck NZE NDONG NZE. 

MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DE LA DIGITALISATION ET  DE L’INNOVATION 

Les fonctions de M. Georges MIMBI, précédemment Chargé de missions  auprès du Ministre, prennent fin à compter de ce jour. 

MINISTRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL 

Administration sous-tutelle 

Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA) 

Directeur de l’Inspection et des Contrôles Sanitaires et  Phytosanitaires : M. Hervé ALLOGO OBIANG; 

Directeur Administratif et Financier : Mme Edwige LEKOUYI ; • Chargé d’Études du Directeur général : M. MOULENGUI  BOUSSOUGOU IBALA. 

Les personnes dont les noms suivent sont remises à la disposition de  leur administration d’origine

• M. Renaud NGOUELE CLAVIA ONDIAS; 

• Mme Bisse Pauline OSSAGOU. 

Gabonactu.com

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