Le journaliste Martial Idoundou, candidat investi par l’Union pour la république (UPR) au siège unique de la Doutsila dont le chef-lieu est Mabanda, a, dans une rencontre à Libreville avec les ressortissants de son fief politique, présenté son projet de société qui devra contribuer à l’essor de cette partie de la province de la Nyanga (sud-ouest), longtemps restée en marge du développement.
Le candidat a fait des propositions et des engagements clairs pour améliorer les infrastructures et l’éducation pour l’épanouissement des populations du cru. Marcel Idoundou a souligné que les moyens de son offre politique ne dépendent pas de l’État, qui agit souvent en fonction de ses propres priorités.
« Pour que ma vision soit concrète je ne compte pas sur l’Etat mais je vais utiliser les fonds de souveraineté destinés aux députés », a indiqué M. Idoundou.


Une vue de quelques ressortissants de la Doutsila présents à la rencontre avec candidat à la députation, Martial Idoundou © Gabonactu.com
Il a évoqué la nécessité de construire une école à Mabanda, tout en insistant sur le fait que les actions gouvernementales sont souvent insuffisantes face aux besoins urgents des citoyens.
Estimés à 10 millions par semestre, ces fonds de souveraineté pourraient servir également à financer les soins de santé pour améliorer la qualité de vie de ses concitoyens qui sollicitent l’hôpital de Bongolo, situé à plus dans 100 km dans la province de voisine de la Ngounié.
« Avec 2,5 millions, on peut commencer à faire l’hôpital cadeau à Bongolo », a-t-il soutenu, soulignant par la suite l’importance de la chirurgie et des soins médicaux accessibles.
Martial Idoundou a proposé des initiatives pour faciliter l’accès au crédit pour les entrepreneurs locaux. En se portant garant auprès des banques, il souhaite encourager les projets bancables et soutenir le développement économique de la région.
Pour lui, « le député peut se porter garant pour qu’on accorde des crédits aux gens de la Doutsila ». L’éducation est un autre pilier central de son programme. Il a exprimé son ambition que 80% des enfants de la région obtiennent au moins le baccalauréat ou avoir une licence, d’ici une génération.
« Je crois que les citoyens instruits poussent les dirigeants à faire des efforts », a-t-il souligné , en prenant l’exemple du Sénégal, où l’investissement dans l’éducation a porté ses fruits.
Antoine Relaxe et Dodo Frida