La relance des travaux des chantiers routiers sur les axes Ndéndé – Tchibanga (88 kilomètres) et Tchibanga-Mayumba (105 kilomètres), provinces de la Ngounié et de la Nyanga (extrême sud du Gabon), fait renaitre l’espoir de désenclavement et de développement de cette région stratégique, située à la frontière avec la République du Congo. Le gouvernement entend ainsi stimuler l’économie locale, renforcer la cohésion nationale, créer de nouvelles opportunités dans les secteurs du commerce, du tourisme et de l’emploi et activer le levier de l’intégration sous-régionale.
La reprise de ces chantiers représente une avancée significative dans l’amélioration des infrastructures de transport. Elle permettra de fluidifier la circulation des personnes et des marchandises, de réduire considérablement les temps de trajet et d’optimiser l’acheminement des produits agricoles et commerciaux vers les marchés nationaux.
Cette meilleure accessibilité profitera également aux commerçants qui pourront élargir leur clientèle et développer de nouvelles activités économiques. L’impact attendu ne sera pas uniquement économique, mais aussi social. Les chantiers généreront dans un premier temps des emplois directs dans le secteur des travaux publics.
À moyen terme, l’amélioration de l’accessibilité de cette région et son ouverture sur les corridors des régions frontalières avec le Congo, facilitera l’essor d’activités connexes, notamment dans le commerce local, la restauration et l’hôtellerie et divers autres échanges culturels.
Le secteur touristique pourrait également bénéficier de ces avancées. Dotée de paysages côtiers remarquables et de plages encore peu exploitées, la région sud dispose d’un fort potentiel touristique. Une meilleure desserte routière attirera davantage de visiteurs, favorisant ainsi l’émergence d’un tourisme durable et créateur d’emplois.
À travers ces chantiers, le gouvernement gabonais réaffirme sa volonté d’investir dans des infrastructures durables, garantes d’un développement équilibré et inclusif. Le Sud du Gabon, longtemps en marge, se place désormais sur la voie d’un avenir prometteur, porté par la route, vecteur d’espoir et de prospérité.
Ces projets s’inscrivent dans une vision globale portée par le gouvernement gabonais, qui considère les routes comme des leviers essentiels de croissance. Chaque kilomètre réhabilité rapproche le Sud des pôles de développement nationaux et sous-régionaux, favorisant ainsi une meilleure intégration territoriale. Plus qu’un simple chantier d’infrastructure, c’est un investissement structurant pour l’avenir.
Alph ’-Whilem Eslie et Darène Mabelle Ayingone
