A l’heure du lancement officiel de la campagne sucrière, l’ex-SUCAF, désormais rebaptisée Les Sucreries du Gabon, a annoncé des objectifs ambitieux pour 2025. L’entreprise vise à produire entre 20 000 et 25 000 tonnes de sucre -contre l’objectif des 15-20 mille tonnes l’an dernier- dans le but de réduire les importations et de renforcer la souveraineté alimentaire du pays.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte où la demande locale de sucre demeure forte et où les autorités gabonaises affichent une volonté claire de réduire les importations. En effet, l’année 2024 a été marquée par une absence de campagne sucrière, poussant le Gabon à importer environ 17 000 tonnes de sucre, soit une augmentation spectaculaire de plus de 200 % par rapport à 2023.
Cette pénurie a mis en lumière l’urgence de relancer la production locale afin de stabiliser le marché et garantir un approvisionnement régulier à des prix accessibles.

« Sur le plan matériel et en termes d’efficacité, nous sommes prêts. Du point de vue agricole, les objectifs en matière de cannes plantées ont également été atteints. Aujourd’hui, les derniers ajustements sont en cours à l’usine, avec un taux d’avancement situé entre 90 et 95 %. », a rassuré Ousmane Mabignath Sall, Directeur général de l’entreprise.
« Si nous atteignons cet objectif, ce sera un véritable exploit », a ajouté le dirigeant, soulignant l’importance de cette montée en puissance pour l’économie nationale. Les plans de relance actuel visent donc à réduire progressivement la dépendance aux importations et à assurer un avenir durable pour la filière sucrière gabonaise.
Féeodora Madiba et Tryphène Lembah

Oui et il sera plus cher que le prix du marché mondial car le sucre Gabonais n’est pas compétitif. On autorise la société Turque qui a racheté Sucaf ce que l’on interdisait au groupe français de faire. Cela a un nom, je ne le dirais pas mais vous devriez le deviner de vous même.