Retour à la terre au Gabon :  concours « Mon potager bio écolier’ » du 09 décembre 2024 au 20 juin 2025 à Port-Gentil

Du 9 décembre 2004 au 20 juin 2025, Port-Gentil sera le centre névralgique du concours communal dénommé « Mon potager bio écolier ». Il réunira seize établissements scolaires dont 320 écoliers âgés de 6 à 23 ans, issus des écoles primaires et des lycées et collèges. Cette compétition verra surtout la participation des enfants vivant avec un handicap, et ceux en conflit avec la loi. Elle vise une participation inclusive de toutes les couches sociales autour de la réappropriation des sols. Son objectif, le retour aux terres par les jeunes afin de participer à l’autosuffisance alimentaire dans le pays.

« C’est un concours communal inter-établissements qui va permettre la mise en place des potagers dans des établissements primaires, secondaires et en milieu carcéral », précise Désiré Saphou, coordonnateur du projet.

Cette 1ere édition rentre dans le cadre des politiques générales de développement des terres arables dans le pays par la transmission des techniques de production maraîchères.

« Le but également sera d’expliquer aux jeunes que l’agriculture n’est pas un métier précaire, et qu’elle ne doit plus être perçue comme un domaine sans avenir », a-t-elle expliqué.

Les produits seront directement revendus dans les établissements et les premiers consommateurs sont les parents, pour lesquels les organisateurs souhaitent  une présence massive le jour du lancement du projet afin de voir ce que leurs enfants feront durant cette période de production.

La compétition offrira aux 320 participants des établissements scolaires de la capitale économique, la possibilité d’être sensibilisés sur la nécessité de préserver l’environnement par l’utilisation des produits agricoles saints.

Pour Désiré Saphou, « l’agriculture biologique tient compte de l’environnement ; et c’est pourquoi durant ce concours, nous aurions l’occasion d’apprendre aux enfants comment planter sans utiliser des pesticides chimiques ou d’engrais chimiques ».

Cette politique agricole vise à cultiver dans un environnement naturel afin de recueillir des produits bios.

« Cela fait référence à la protection de l’environnement et au renouvellement de la terre. Il y aura aussi comme récompenses des kits agricoles pour les meilleurs potagers qui seront pris comme exemples », conclut-il.

La ville de Libreville et sa sœur de Lambaréné seront également impactées par le projet.

        Jean-Jacques Rovaria Djodji

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