Le Gabon et l’Union européenne (UE) ont conclu à Brucelles en Belgique un accord d’une subvention de 30 millions d’euros, environ 19,6 milliards de FCFA, pour moderniser le Transgabonais, le chemin de fer gabonais dont la vétusté et la surexploitation sont à l’origine de déraillements récurrents.
L’accord a été signé par le ministre gabonais des Transports, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma et l’ambassadrice de l’Union européenne, Cécile Abadie.
Le plan de remise à niveau vise à moderniser cette ligne ferroviaire essentielle, en remplaçant les infrastructures obsolètes, en améliorant la sécurité et en augmentant la capacité de transport.
La subvention de l’Union européenne constitue une contribution majeure à ce projet ambitieux.
« En accordant cette subvention, l’Union européenne réaffirme son appui à la transition gabonaise, saluant les efforts entrepris pour moderniser les infrastructures et impulser une nouvelle dynamique économique mettant en lumière des efforts qui portent déjà leurs fruits », a écrit le ministère des Transports sur sa page Facebook.
Selon les explications du ministère gabonais des transports, la subvention est une aide financière pour soutenir des projets d’intérêt général. Contrairement à un prêt, elle n’implique pas de remboursement, ce qui en fait un soutien financier non contraignant pour la partie gabonaise.
Le Transgabonais, inauguré en 1978, est le principal réseau ferroviaire du Gabon, reliant le port d’Owendo, près de Libreville, à Franceville sur une distance de 669 km. Cette infrastructure constitue un pilier central du transport des marchandises et des passagers à l’échelle nationale.
Cependant, au fil des décennies, elle a souffert d’un manque d’entretien, entraînant une dégradation significative de ses performances et de la sécurité des voyageurs.
Marie Dorothée
