« Taxi Gab+ » : Les chauffeurs entrepreneurs sous surveillance étroite

La Coordination du projet ‘’Taxi Gab+’’ a réaffirmé son intransigeance face aux actes d’indélicatesse à l’égard de tous les bénéficiaires qui seront pris en flagrant délit de cession de véhicules à toute personne non autorisée. « Les taxis affiliés au projet Taxi Gab+ ne doivent en aucun cas être prêtés à des parents, amis et connaissances ou tout autre tiers non habilité », a prévenu la Coordination du projet, dans une mise en garde officielle faite jeudi.

La Coordination du projet précise, dans cette mise en garde que seuls les chauffeurs entrepreneurs dûment formés et autorisés sont habilités à prendre le volant des taxis du projet. « Toute infraction à cette règle constitue une infraction grave aux engagements pris et est strictement condamnée », a-t-elle averti.  

Au lendemain de la mise en circulation de ces taxis, de nombreux chauffeurs entrepreneurs avaient momentanément prêtés leurs véhicules à des personnes non habilitées, avait-on constaté. L’un d’entre eux avait été victime d’un accident mortel sur le Boulevard Triomphal Omar Bongo.

Un des taxis du projet, prêté et accidenté © Gabonactu.com

Ceux des chauffeurs entrepreneurs qui s’adonneraient à nouveau à cette pratique sont donc fermement prévenus. « En cas de récidive, les contrevenants reconnus coupables seront sévèrement sanctionnés, conformément à la réglementation en vigueur, pouvant aller jusqu’au retrait définitif du véhicule », martèle la Coordination du projet Taxi Gab+. 

Elle en appelle au professionnalisme et au sens des responsabilités de chaque chauffeur entrepreneur pour le respect scrupuleux de la consigne édictée, « pour un transport en commun moderne, sécurisée et digne de la vision portée par ce projet par les plus hautes autorités du pays », a-t-elle interpellé.

Le 9 octobre dernier, le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a officiellement remis 417 taxis aux premiers bénéficiaires du programme « un gabonais un taxi », dont dix (10) jeunes femmes. Le but visé est de créer des emplois et de « gaboniser » ce secteur très largement contrôlé par les expatriés.

Les chauffeurs entrepreneurs, ainsi qu’ils sont désignés, ont deux (02) ans et demi pour rembourser l’investissement consenti, à travers un versement quotidien de vingt (20 000) mille Francs CFA.

Féeodora Madiba

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