A l’initiative du révérend Georges Bruno Ngoussi, 4ème Vice-président du sénat de la transition, les ressortissants du département de la Lombo-Bouenguidi à Libreville, province de l’Ogooué-Lolo (sud-est), ont échangé, samedi à la Chambre de commerce de Libreville, autour du projet de la future constitution appelée à être soumise à référendum dans les prochaines semaines, selon le chronogramme énoncé par les plus hautes autorités de la transition.
A l’occasion de cette rencontre qui abordait également d’autres thématiques portant sur les questions socio-politiques de l’heure, ainsi que les enjeux cruciaux pour le développement du département de la Lombo-Bouenguidi et la province de l’Ogooué-Lolo, Georges Bruno Ngoussi, n’a pas fait mystère de sa décision en faveur d’un vote positif lors de la prochaine consultation référendaire.
« Vous avez quelqu’un en face de vous qui est mieux placé pour dire à d’autres personnes d’aller dans le bon sens qui est le ‘’OUI’’ au référendum parce que depuis que notre pays existe nous n’avons jamais connu une constitution comme celle qui est proposée par le CTRI au peuple gabonais », a exhorté le 4ème Vice-président du sénat de la transition.
Le Révérend Ngoussi a fait savoir au cours de cette première rencontre avec ses compatriotes originaires de la Lombo-Bouenguidi depuis son entrée au sénat qu’il « est important pour moi, en cette période proche du référendum, d’échanger avec eux pour exprimer les raisons du soutien pour le ‘’OUI’’ à la constitution proposée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) », a-t-il soutenu.
Il a aussi souligné que l’importance de ce référendum se justifie d’autant plus qu’il résoudrait, par l’effet de l’adoption de la future constitution, plusieurs autres problèmes, notamment celui de la délimitation des limites géographiques des cantons du département de la Lombo-Bouenguidi, a-t-on appris.
Lors de cette réunion, les participants ont exposé nombre de préoccupations spécifiques à la Lombo-Bouenguidi dont la résolution passerait par l’accompagnement des actions et programmes initiés par le CTRI et surtout par le vote favorable de la future constitution, selon Georges Bruno Ngoussi.
Féeodora Madiba et Tryphène Lembah