Palmier à huile : la SFI satisfaite de ses financements pour protéger l’environnement au Gabon

Makthar Diop, Directeur Général de la Société Financière Internationale (SFI), une filiale de la Banque mondiale a adressé mercredi ses félicitations au président de la Transition gabonaise, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma, pour la conduite avec succès des actions financées par son institution dans le secteur de la production d’huile de palme en faveur de la protection de l’environnement.

« La SFI a tenu à saluer la capacité du gouvernement gabonais à mettre en place des mesures environnementales contribuant à la mise en œuvre des projets tels que celui de la production d’huile de palme qui s’étend sur 63 000 hectares et qui est le premier projet réalisé par l’entreprise via la Banque Mondiale dans ce secteur depuis 2011 », indique un communiqué de la présidence gabonaise publié à l’issus d’une audience entre les deux hommes à New York en marge de la 79ème assemblée générale de l’ONU.

Makthar Diop et Brice Clotaire Oligui Nguema à New York © COM PR

En effet, à partir de 2010, le Gabon a massivement investi dans le secteur de l’huile de palme. A cet effet, Libreville avait fait appel à l’industriel Olam pour développer ce nouveau secteur. La société s’est vue attribuer 198 000 hectares de concessions dont 63 000 sont déjà plantés.

Le Gabon a adhéré aux certifications RSPO et FSC afin de garantir les bonnes pratiques environnementales dans ce secteur. Aucune estimation n’a été fournie sur les investissements de la SFI dans ce cadre.

Lors de la rencontre de New York, le patron de la SFI a rappelé que son institution intervient également au Gabon dans la production hydroélectrique et l’adduction en eau afin de résorber en grande partie le déficit de production électrique observé et mettre en œuvre des objectifs de croissance productifs dudit secteur.

La SFI compte également s’impliquer dans le domaine ferroviaire en en collaboration avec la Société exploitation du Transgabonais (SETRAG) avec qui une concession a été conclue en vue de l’amélioration de la mobilité des biens.

Par ailleurs, la SFI souhaite renforcer sa présence sur le terrain en travaillant de façon soutenue avec les autorités et les entreprises gabonaises ainsi que les investisseurs étrangers.

Camille Boussoughou

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