Yorick Obame alias  »Azaria », présumé auteur des violences à Port-Gentil jeté en prison

Une seule balle de fusil a suffi pour neutraliser Yorick Obame alias  »Azaria », qui a essayé de prendre la fuite lors d’une embuscade lancée par les éléments de la police judiciaire de Port-Gentil. Ce gabonais d’une trentaine d’année révolue, maçon et père de famille, est la seule pièce qui manquait au puzzle dans le cadre des violences que la commune de Port-Gentil ait connu le 23 août dernier.

En effet, la ville du sable a traversé cette soirée des violences d’une gravité inouïe. Des jeunes des gangs de Port-Gentil munis de machettes ont tenu à se régler les comptes. Ceux du 4e  arrondissement dont le meneur des troupes serait  »Azaria », était remontés contre les compères du 2e  arrondissement que gère Sterly Itoudi Opra Verda alias  »la 46 ». À l’origine, une somme d’argent qu’aurait laissé  »l’oiseau rare » après son concert.

« Je n’ai joué aucun rôle dans cette affaire.  »La 4.6 » a eu à parler des choses que j’irais répondre devant le magistrat. J’ai pris la fuite parce-que j’avais peur et j’étais stressé », prétend Yorick Obame alias  »Azaria ».

Considéré comme un bandit de grand chemin, il n’exclut pas le fait d’avoir dans son passé participé à des sales coups, arguant avoir troquée sa tenue de voyou à celle de  »père responsable ».

« À Port-Gentil, les gens on tendance à se fier au passé de certaines personnes, j’ai eu un passé rude parce-que j’ai eu à faire des choses qui sont mal. On m’inculpe de certaines choses or, je ne suis plus dans ça il y’a longtemps », dit-il.

Au milieu sur la photo, le présumé accusé réfute fermement les faits qui pèsent sur lui prétextant n’avoir de près ou de loin, participé à ces actes qui ont salie la réputation de la ville de Port-Gentil connue pour son calme et son accueil chaleureux.

« Mon nom a été sali depuis, je suis obligé de supporter ce qui arrive. Je jure que je n’ai rien avoir avec tout ça », clame t-il son innocence avec insistance.

Lors de cette prise, les enquêteurs ont mis également la main sur certains des lieutenants du fugitif  »Azaria », dont Dindzambou Nolan à droite sur la photo. Prétendant avoir été chez lui lors des violences du fait d’avoir reçu un fusil nocturne, le présumé auteur veut échapper à la justice.

« J’ai eu un fusil nocturne et voyant mon étant de santé, cela ne pouvait pas me permettre d’être là-bas.  »La 4.6 » on se connaît et je confirme que nous n’avons jamais fait de coup bas ensemble », dit-il.

Stéphane Mabiala alias  »Mabandzo » à l’extrême gauche, sableur père de trois enfants, crache sur les faits à lui reprocher.

« J’étais chez moi à mon domicile avec ma petite amie et notre nourrisson de trois mois. J’ai certainement été cité parce-que j’ai des affinités avec mon frère Nolan. Moi je n’ai pas fui, ce jour-là j’étais allé rendre une visite à mon ami Nolan », rejette t-il.

Jean-Jacques Rovaria Djodji

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