Clôture ce vendredi au Camp de Gaulle de Libreville, d’un stage de renforcement des capacités de dix (10) sapeurs-pompiers gabonais, désormais outillés aux nouvelles techniques d’intervention sur incendies. Le stage de cinq (5) jours était assuré par la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris.
La première session du stage a consisté pour les jeunes sapeurs-pompiers de Libreville, à se remémorer et à renforcer leurs pratiques en matière de sauvetage et de secours des victimes coincées par le feu et qu’on ne peut atteindre par l’échelle ou par les escaliers. Dans ces conditions, il leur a été enseigné, l’usage de l’appareil respiratoire isolant. Il s’agit d’un masque avec des bombonnes d’oxygène qui permettent aux pompiers d’évoluer dans un environnement enfumé et toxique, a-t-on appris.
D’autres sessions du stage ont également été consacrées au rappel des principes clés d’utilisation des extincteurs et sur l’emploi des échelles à coulisse et celles à crochets ; ainsi qu’à l’usage des tuyaux à jet d’eau, notamment les techniques pour les dérouler, les prolonger et les remplacer.
Enfin, le stage s’est achevé par une simulation d’un incendie dans un appartement ou dans une maison. L’exercice, du reste bien exécuté par les stagiaires, a consisté à faire usage des lances pour procéder à l’extinction des flammes et la sécurisation des victimes, à la grande satisfaction des formateurs. « La réceptivité était bonne, le groupe était hyper motivé, hyper dynamique. Nous sommes hyper contents du travail fourni par les dix personnels dont une féminine. Je puis vous assurer que tout s’est très bien passé et nous retenons le bon état d’esprit, ainsi que la combativité des sapeurs-pompiers gabonais », s’est réjoui l’Adjudant Bruno Laurin, Chef du détachement de la Brigade des Sapeurs-pompiers du Camp de Gaule.
La Brigade des Sapeurs-pompiers de Paris assure une formation mensuelle au bénéfice des Sapeurs-pompiers de Libreville. Ce sont pour chaque session, dix (10) soldats du feu locaux qui y participent pour un total de cent vingt (120) éléments dans l’année.
Alph’-Whilem Eslie