Le Show Case annoncé depuis plusieurs semaines de l’artiste congolais de renommée internationale Singuila a drainé du monde, du beau monde, le week-end écoulé sur les bords de Mouila ‘’Mangondo’’, capitale provinciale de la Ngounié. Les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands, y compris les commodités de transport Libreville-Mouila-Libreville pour cette soirée mémorable qui a constitué à n’en point douter, le bouquet de l’agenda événementiel gabonais de la dernière semaine.
L’artiste qui a tenu à faire le déplacement par la route, a été accueilli aux portes de Mouila, vendredi soir, par un concert de motards et un cortège dignes de son aura et sa réputation patiemment construite depuis près de deux décennies sur la scène musicale et artistique internationale.
Civilités aux autorités locales, visite de certains sites touristiques de la région, précisément dans le département de Tsamba Magotsi (Fougamou) et bain de foule le long des principales artères de Mouila prises d’assaut par une foule bigarrée, le ton était donné pour cette soirée de rêve samedi, que d’aucuns qualifiaient, à tort ou à raison, d’événement musical et artistique du ‘’siècle’’, jamais organisé dans la ville de ‘’Mbombe A Gnangué ’’ avec la prestation d’un musicien d’envergure mondiale, à près de 430 kilomètres de Libreville.
Joyau architectural situé à la périphérie de la ville, le ‘’Terminus Night-Club’’ qui porte décidemment bien son nom, avait revêtu ses plus beaux atours, à la tombée de la nuit pour recevoir les fans de Singuila qui arrivaient déjà par vagues successives. Tous étaient conscients que les places obtenues à prix d’or par les temps qui courent, se feraient rares et que l’espace afficherait très rapidement complet.
Apothéose
Le monde devenait impatient de vivre cette prestation inoubliable, jusqu’à ce que Singuila apparaisse au bout de la nuit, provoquant des scènes d’hystérie collective; après que la scène ait été chauffée par une bonne brochette de pépites, parmi les plus belles promesses de la musique gabonaise, à savoir : Darcy, les frères Eboloko et Waza no limit.
Singuila entonne d’entrée son tube à succès ‘’Rossignole’’, repris en chœur par l’assistance, féminine en majorité, comme si chacune d’elle avait été mise à contribution dans la composition et l’écriture du texte; et même de tous les autres morceaux interprétés d’affilé pendant près d’une heure par la méga star, en fusion constante avec le public, donnant souvent du fil à retordre à la sécurité.
On accompagne parfois en a capela, le Dj obligé de baisser régulièrement les décibels de ses platines et consoles, les chansons culte comme ‘’je suis k.o.’’, ‘’ma nature’’, ‘’faut pas me toucher’’, ‘’femme de quelqu’un’’, »i love Paris’’, ‘’confinement’’, ‘’ay mama’’, ‘’le misérable’’, etc., dans une soirée sublimée par une batterie de jeux de lumières qui en mettent plein la vue, comme dans un conte de fée.
Tout le monde ici voudrait que la soirée dure une éternité, hélas. Singuila finira par se retirer de la scène laissant chez ses nombreux fans comme un goût d’inachevé. Heureusement que d’autres rendez-vous sont annoncés dans la foulée par les organisateurs.
Un congolais en appelle un autre, Roga-Roga et Extra-musica seront au ‘’Terminus Night-Club’’ le 17 août prochain, avant de passer le témoin, le 7 septembre 2024, à l’ivoirienne Jocelyne Layo qui vient à Mouila deux mois après son compatriote Kérozène, qui y était il y a 1 mois environ. Croisons les doigts !
Samedi au ‘’Terminus Night-Club’’ de Mouila, les privilégiés découvrent presque ébaubis, un magnifique cadre de détente, parmi ce qui se fait le mieux aujourd’hui en matière de technologie du divertissement en Afrique et dans le monde.
La boîte est dotée d’une piste de danse avec écran incrusté et cerise sur le gâteau, le cadre inclut un complexe hôtelier mitoyen à la boîte de nuit, doté une dizaine de suites VVIP. Qui l’eut cru !?
Pour sûr, le ‘’Terminus Night-Club’’ et la ville de Mouila sont en passe d’être érigés en place forte de la scène musicale gabonaise et c’est tant mieux si le ‘’mouvement’’ peut de temps en temps se déplacer à l’intérieur du pays. Les propriétaires du ‘’Terminus Night-Club’’ envoient sans nul doute là, un signal fort aux promoteurs de l’art, de la culture et de l’industrie du divertissement au Gabon.
Féeodora Madiba
Mes sincères salutations au DG du terminus mouila, et mes encouragements, et bonne continuation dans cette perspective.
Felicitations à l’organisation et au night club terminus Mouila. Un example à suivre pour les autres entrepreneurs