La passionnante histoire de l’hôtel Ogooué palace

Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Gabonactu.com, les actionnaires de l’hôtel Ogooué palace de Lambaréné racontent la passionnante histoire de cet hôtel 4 étoiles que le gouvernement de Transition a décidé de réquisitionner. Le communiqué signé de Laure Olga Gondjout remonte le temps et raconte la vie de l’hôtel de sa création jusqu’à aujourd’hui. A lire absolument !

Le Conseil d’Administration de la Société d’Hôtellerie et de Tourisme du Moyen Ogooué (SHTMO) a appris par la voie des ondes la décision du Gouvernement du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) de réquisitionner les hôtels gérés par des sociétés de droit gabonais ou par des personnes physiques, hôtels présumés être la propriété de l’État Gabonais, en l’occurrence l’Hôtel Ogooué Palace de Lambaréné.

Le Conseil d’Administration de la Société d’Hôtellerie et de Tourisme du Moyen Ogooué en prend acte.

Depuis cette communication faite par le Ministre du Tourisme lors de l’édition de 20 heures du Journal Télévisé du 19 juin 2024 de la Chaine de Télévision Gabon Télévision 1ère, des propos infamants et diffamatoires ont été tenus dans les réseaux sociaux, des journaux en ligne et des journaux nationaux sur certaines personnes ou sur les membres du Conseil d’Administration de ces sociétés.

C’est notamment le cas pour les membres du Conseil d’Administration de la SHTMO, GESTIONNAIRE de l’Hôtel Ogooué Palace de Lambaréné.

Face aux propos ignobles diffusés dans cette presse, vilipendant certains Hauts Cadres et Dignitaires de la République Gabonaise, vivants ou morts, et touchant notamment à la probité morale et intellectuels des membres du Conseil d’Administration de la Société d’Hôtellerie et de Tourisme du Moyen Ogooué (SHTMO), notamment Mme Laure Olga GONDJOUT, Mr André PAUL-APANDINA, Mr RICHARD ONOUVIET et de Mr Joël OGOUMA, j’ai le devoir moral et en ma qualité de Président du Conseil d’Administration de la SHTMO, d’édifier l’opinion nationale et internationale sur l’historique et la réalité de cet établissement hôtelier.

L’Hôtel Ogooué Palace de Lambaréné est né de la volonté politique de Feu Président de la République Gabonaise S.E. El Hadj Omar BONGO ONDIMBA et le Feu 1er Président du SÉNAT de la République Gabonaise, Monsieur Georges RAWIRI.

En raison de l’absence d’un hôtel de haut standing dans la ville de Lambaréné, ville gabonaise la plus connue au monde et régulièrement visitée par les touristes étrangers, ces deux Hommes d’État ont décidé de doter cette ville d’un hôtel 4 étoiles.

Feu Georges RAWIRI a fait un apport en nature lors de la création de la Société du Développement du Tourisme du Moyen Ogooué (DTMO), de son terrain situé en bordure de l’Ogooué et a invité certains originaires de la Province du Moyen Ogooué à souscrire au capital de cette nouvelle société. Le Chef de l’État Gabonais, Feu Omar BONGO ONDIMBA, a fait souscrire au capital de cette société, l’État gabonais et ELF GABON à travers la PID (Provision pour Investissements Diversifiés).

La société DTMO a dès lors souscrit un emprunt auprès de la Banque du Gabon et du Luxembourg (BGL), destiné à la construction de l’Hôtel Ogooué Palace, emprunt qui a bénéficié de la garantie souveraine de l’État Gabonais. Lors de l’achèvement dudit hôtel, la société DTMO propriétaire de l’Hôtel a confié sa gestion à la filiale gabonaise du groupe SOFITEL

Malheureusement, la faillite de cette filiale suivie de sa dissolution a stoppé l’exploitation de cet hôtel pendant près de sept (7) années. Face à cette situation déplorable pour la ville de Lambaréné, Feu Georges RAWIRI a demandé à la société DTMO de reprendre l’exploitation dudit hôtel.

Malheureusement, les pertes comptables accumulées par la société DTMO et le manque de moyens des actionnaires du MOYEN OGOOUÉ, de l’État Gabonais et d’ELF Gabon pour recapitaliser la société DTMO, ont scellé son sort par la faillite. Ledit hôtel fut à nouveau laissé à l’abandon.

C’est ainsi que cet hôtel est devenu le refuge de malades mentaux et de SDF de la ville de Lambaréné.

C’est d’ailleurs un de ces malades mentaux qui a mis le feu à cet édifice, qui a failli être emporté par les flammes. N’eut été l’intervention de volontaires pour arrêter leur propagation, ledit Hôtel Ogooué Palace aurait purement et simplement disparu.

Une fois encore Feu Georges RAWIRI a pris son bâton de pèlerin en réunissant et en convainquant en juin 1996 certains jeunes Cadres originaires du Moyen Ogooué pour sauver l’édifice à l’abandon.

C’est ainsi qu’est née la Société d’Hôtellerie et de Tourisme du Moyen Ogooué (SHTMO) dont les fonds dégagés lors de la souscription de son capital social ont permis de financier les travaux de la réhabilitation dudit hôtel. Une fois réhabilité, la SHTMO a assuré l’exploitation de l’hôtel Ogooué Palace jusqu’à sa réquisition par le Gouvernement Gabonais.

C’est en raison du dévouement des actionnaires de la SHTMO que Feu Président Omar BONGO ONDIMBA a instruit le Ministre des Finances de l’époque d’apurer par compensation la dette de la DTMO auprès de la BGL avec des créances détenues par l’État sur la liquidation BGL.

Feu Président £Omar BONGO ONDIMBA avait également instruit le Ministre des Finances, au terme de cette opération, de faire abandon à la DTMO de sa dette auprès de l’État subrogataire, une fois que l’acte de subrogataire aurait été signé.

En fait, le Chef de l’État Feu Omar BONGO ONDIMBA tenait par-là à récompenser les efforts et la persévérance des actionnaires de la SHTMO pour leur bénévolat dans la gestion d’affaires de l’Hôtel Ogooué Palace sans lesquels, cet hôtel aurait connu le même sort que l’Hôtel Neng’Abembé de Port-Gentil, aujourd’hui en ruine, faute d’hommes et de femmes en mesure de prendre le relais de l’état Gabonais.

Une fois cette opération réalisée, il était prévu que le Liquidateur amiable de la société DTMO cède cet édifice, au franc symbolique, à la SHTMO qui lui a succédé dans sa gestion.

Malheureusement, ces instructions du Chef de l’État n’ont pas été mises en œuvre, laissant ce bien construit sur le terrain propriété de la DTMO, dans un imbroglio juridique auquel d’ailleurs devra faire face l’État Gabonais en sa qualité de nouveau propriétaire.

Pour la petite histoire, durant toutes ces années, les actionnaires de la SHTMO n’ont perçu aucun dividende, tout comme les membres du Conseil d’Administration n’ont reçu aucune rémunération pour leur gestion.

Face à cette cabale orchestrée par « des oiseaux de mauvais augure », il m’était devenu impossible, en ma qualité de Président du Conseil d’Administration (PCA) de garder le silence, et de ne pas laver l’honneur des Cadres et Hauts Fonctionnaires sus-cités qui ont agi par patriotisme en leur qualité d’Originaires de la Province du Moyen Ogooué, soucieux de l’image d’accueil de leur ville de renommée mondiale.

Aussi, le Conseil d’Administration de SHTMO invite-t-il PATRIOTIQUEMENT toutes ces personnes allergiques ou hostiles à la Paix à faire preuve de hauteur d’esprit et à consacrer leur énergie à servir la cause du développement de notre pays, le Gabon, en cette période de Transition Politique. Elles feraient preuve de hauteur d’esprit en cessant leur campagne à l’encontre des Actionnaires et Administrateurs de la SHTMO. Ces derniers n’ont fait que leur devoir par amour pour leur pays en général et leur province en particulier sans attendre une quelconque rémunération.

Faute d’être entendu ici et maintenant, le Conseil d’Administration de la SHTMO, sous mon autorité, entend poursuivre en diffamation toute personne physique et morale qui aura propagé de fausses informations ou tenté de ternir l’honneur et la réputation de ses membres.

Laure Olga GONDJOUT, présidente du Conseil d’administration de la SHTMO

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