Les officiels à la Journée de l’Agronome admirant la moisson produite par les étudiants du Groupe EM Gabon Université le 22 juin à Libreville © Gabonactu.com
Organisant samedi 22 juin 2024 dans son Campus universitaire sis à Mindoubé II dans le 5ème arrondissement de Libreville la première édition de la ‘’Journée de l’Agronome’’, le Groupe EM Gabon-Université a durant l’évènement animé par des éminents panelistes, incité ses étudiants de la Composante Institut d’agronomie et de la sécurité alimentaire du Gabon (IASAG), à devenir des producteurs agricoles à la fin de leur formation.
« Nous attendons de nos étudiants qu’ils aient à partir de maintenant des projets dans le sens de l’entrepreneuriat. Nous voulons qu’à la fin de leur formation chaque étudiant aille sur le terrain, chaque étudiant aille à la banque et nous allons soutenir leurs demandes de crédits. Si un étudiant a besoin de 100 millions à la banque et beh nous allons dire que nous sommes avalistes, nous allons soutenir ces étudiants là pour qu’ils se lancent dans leurs activités et on sera content », a souhaité le Pr Daniel Franck Idiata, Président du Groupe EM Gabon-Université.
Pour le Pr Daniel Franck Idiata, la restauration du Gabon passe aussi par l’indépendance alimentaire et la sécurité alimentaire. Le pays étant trop dépendant de l’étranger. Le Gabon importe chaque année plus de 350 milliards FCFA en produits alimentaires.
Organisée sous la thématique : « le Défi de la Sécurité alimentaire au Gabon, enjeu stratégique de développement », la Journée de l’Agronome a permis aux étudiants d’EM Gabon-Université de mettre en évidence leur savoir-faire pratique. Au-delà des enseignements pédagogiques dispensés, les étudiants s’illustrent dans la pratique agricole à travers une sert expérimentale aménagée au sein de l’établissement.
« Il était question d’attirer l’attention des futurs agronomes sur la nécessité pour eux de s’impliquer plus largement au-delà du fait que ce sont des pratiques pédagogiques qu’ils acquièrent ici, que le Gabon a besoin d’eux, le Gabon a besoin des jeunes, le Gabon a besoin de main d’œuvre, le Gabon a besoin de savoir, le Gabon a besoin de volonté pour s’impliquer dans le développement de notre pays à travers le secteur agricole », a souligné durant sa leçon inaugurale, Aubert Aimé Ndjila, Directeur général de la Société gabonaise de transformation agricole et développement rural (SOTRADER) qui en mutation vers la Société pour l’agriculture et l’élevage du Gabon (SOAEG).
Camille Boussoughou