La représentation du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon, en partenariat avec le ministère de l’Economie et des participations, a présenté ce jeudi, l’édition 2024 des perspectives économiques régionales pour l’Afrique Subsaharienne. Il a été annoncé une reprise timide des économies concernées, pour ce qui est des bonnes nouvelles, assortie de défis et des priorités pour une croissance durable et consolidée.
Parmi les bonnes nouvelles soulignées par le Représentant résident du FMI au Gabon, Agou Gomez, il est à retenir que l’Afrique Subsaharienne a repris avec une importance croissance économique, fortement ébranlée par la survenue de la crise sanitaire du coronavirus en 2020.
La réduction des déséquilibres macro-économiques et la réouverture des marchés financiers et boursiers internationaux sont les deux autres bonnes nouvelles recensées par le FMI, selon son représentant résident au Gabon.
Pour autant, Agou Gomez relève des défis persistants à surmonter par les économies des pays subsahariens. Il s’agit notamment de la cherté et la rareté de l’argent sur les marchés de l’emprunt ; la persistance de la faiblesse de la croissance du revenu par habitant ; ainsi que divers autres chocs qui se succèdent comme l’instabilité, les coups d’état et les changements climatiques.
Devant ces différentes situations, le FMI recommande pour l’action publique, trois priorités essentielles à savoir, continuer à assainir les finances publiques sans pour autant compromettre le développement. Il faut aussi que la politique monétaire de l’Afrique Subsaharienne réagisse face aux changements et à l’inflation ; mais également poursuivre avec les réformes structurelles pour diversifier les économies afin de les rendre productrices des emplois pour les populations.
Dans le contexte de la CEMAC, a fait savoir le ministre de l’Economie et des participations, Mays Mouissi, se référant aux données du FMI, les économies des pays de la sous-région s’inscrivent dans cette même dynamique de reprise, avec une hausse du PIB de 3,4% en 2024 et 3,1% en 2025 contre 2,7% en 2023.
En ce qui concerne le Gabon, a dit Mays Mouissi, il est prévu une croissance de 2,9% en 2024, avec une accélération économique rapide au cours de la même année à 3,6%, tirée par la consolidation du secteur pétrole et le renforcement des activités hors pétrole, a renseigné le membre du gouvernement.
Le Gabon comme les autres pays subsahariens peuvent toujours compter avec le soutien infaillible du FMI qui, a affirmé son représentant résident au Gabon, Agou Gomez, a financé les projets de développement au bénéfice de ces pays pour soixante (60) milliards de Francs CFA depuis 2020, a-t-on appris.
Ana Elliott Merveille