Libreville abrite du 25 au 29 mars un atelier technique d’évaluation conjointe des demandes d’autorisation de mise sur le marché (AMM) des médicaments à usage humain en zone CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale).
» L’homologation ou l’harmonisation de ce processus dans notre sous-région est une bonne chose. Parce que par le passé, les uns et les autres pouvaient redouter qu’il y ait des médicaments qui auraient été autorisés sur un marché voisin et qui arrivent sur le vôtre sans savoir comment c’est arrivé. Or, lorsqu’il y a une régionalisation de ces homologations, c’est plus rassurant pour les populations pour qui ces médicaments sont destinés« , a indiqué le Pr Adrien Mougougou, Ministre de la Santé qui a lancé les travaux dudit atelier.
Placé sous la direction de la Coordination pour la Lutte contre les Endémies en Afrique Centrale (OCEAC) en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque Mondiale (BM), cet atelier stratégique réuni plusieurs experts de la sous-région.
Il s’agira lors de cet atelier « de pouvoir cibler dans un premier temps les médicaments prioritaires, les médicaments des urgences, qui vont faire partie de la revue conjointe, et ensuite, selon les besoins, nous allons pouvoir élargir la liste des produits« , a indiqué le Dr Ange Mibindzou Mouelet, directeur général de l’Agence nationale du médicament au Gabon.
Les experts devront arriver à une phase de reconnaissance mutuelle des autorisations de mise sur le marché.
» Il est vraiment essentiel que cette initiative soit une réussite pour que non seulement les pays soient dans la possibilité d’accueillir rapidement et à moindre coût les médicaments, mais surtout garantir la qualité des médicaments qui rentrent dans notre espace« , a insisté le Pr Adrien Mougougou.
Betines Makosso