La médiation initiée par le président de la Transition, président de la République, Chef de l’Etat, le général Brice Clotaire Oligui Nguema pour ramener la paix au sein de la communauté musulmane du Gabon, rencontrerait la résistance d’un groupuscule des fidèles qui appartiendrait à l’ancien bureau déchu du Conseil supérieur des Affaires islamiques du Gabon (CSAIG).
Comme des véritables dissidents, ce groupe des musulmans a boycotté récemment la journée de réconciliation organisée par le président intérimaire du CSAIG, l’imam Benyamin Andjoua Obolo, à la mosquée centrale de Libreville, alors que l’harmonie semblait déjà régner.
« Quand nous nous sommes retrouvés à la présidence avec eux, le Président de la République nous avez dit allez y vous entendre comme votre religion vous demande et revenez. Est-ce qu’il y a encore les imams qui sont au courant que le Chef de l’Etat a désigné Benyamine comme Chef de notre communauté et puis demain n’importe qui les appelle, ils vont ? non. Un imam doit avoir de la personnalité, il doit être responsable », s’est exaspéré un imam lors de la journée de la journée de réconciliation.
Dernière cette résistance se cacherait Ali Akabar Onanga Y’Obegue, ancien conseiller spécial de l’ancien Raïs de la Communauté musulmane du Gabon, Ali Bongo Ondimba. Certains musulmans l’accusent d’instrumentaliser une partie des leurs pour continuer à diviser la communauté à des fins inavouées.
Le congrès devant redéfinir la nouvelle architecture du Conseil supérieur des Affaires islamiques du Gabon qui se tiendra le 06 avril, constitue un véritable test pour l’unification de la communauté musulmane du Gabon comme le souhaité les plus hautes autorités du pays.
Camille Boussoughou
