Comité de privatisation : A la croisée de chemins ?

Les déflatés de Gabon Poste à l’entrée du siège du comité de privatisation en 2015 à Libreville @ DR

 
Libreville, 5 juillet (Gabonactu.com) – Entre 16 mois d’arriérés de primes des agents  affectés et la gestion peu orthodoxe, le  Comité de privatisation ayant pour missions de privatiser et liquider les entreprises d’État en difficultés financières, semble mourir à petit feu.
 
 
Créé en 1997 avec l’appui du FMI et de  la Banque mondiale, le comité de privatisation est aujourd’hui à la croisée des chemins. L’État est redevable de 16 mois de primes d’astreinte aux agents. L’indemnité  était perçue sur les rendements opérés par le comité de privatisation sur les plans sociaux des entreprises privatisées ou liquidées par l’État.
 
 
En 2006, après le retrait du FMI et de la Banque mondiale, l’État gabonais continuait à payer la prime. Selon certaines indiscrétions, depuis l’arrivée à la tête du ministère de l’économie de Régis Immongault, la prime aurait été out simplement  supprimée. Elle n’est plus payée pour des raisons inconnues.
 
 
La situation a provoqué récemment l’ire  du personnel, lequel  a organisé un mouvement d’humeur pour se faire entendre. Félix Onkéa, patron de cette administration a donné certaines garanties pour ramener la sérénité.
 
 
Un plan de réorganisation du comité de privatisation a été présenté par ce dernier au ministre Immongault au cours d’une réunion de cabinet. Il sera soumis par la suite à l’appréciation du chef de l’État Ali bongo Ondimba. Dans ce plan, il est prévue la réduction des effectifs  du comité de privatisation pour ne garder qu’une cellule d’éveil d’environ une quinzaine de personnes. Quant à la quarantaine de fonctionnaires, ces derniers seront redéployés dans leurs administrations d’origine.
 

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