Redécoupage électoral en gestation : Déjà des grincements des dents

Une vue de Libreville, chef-lieu de la province de l’Estuaire @ DR

 
Libreville, 11 août (Gabonactu.com) – Le redécoupage électoral, un des points essentiels intégrés parmi les recommandations issues du dialogue politique national, provoque déjà des grincements des dents auprès des certains hommes politiques, majorité comme opposition,  à l’instar  des cadres de la province de l’Estuaire  qui exigent plus des sièges à l’assemble nationale que les autres régions, à cause de sa forte démographie.
 
 
Initié par le président Ali Bongo, le dialogue politique national organisé du 28 mars au 25 mai dernier visait  entre autres objectifs, la  modernisation du système électoral  et celle des institutions. Une approche politique pour le moins réaliste,  aux fins de mettre fin aux contentieux électoraux chroniques au Gabon.
 
 
 
Conformément aux conclusions de ce dialogue, auxquelles ont pris part les acteurs politiques (majorité et opposition modérée), y compris  les leaders de la société civile, 20 sièges supplémentaires des députés seront pourvus à l’Assemblée nationale. Pour le moment, l’institution législative en compte 120.
 
 
 
La province  de l’Estuaire, la plus peuplée du pays avec une population oscillant autour de 600 et 800 mille habitants  compte 19 sièges. Les cadres de la région exigent  14 sièges en plus, sur 20 prévus dans le cadre du redécoupage. Les 8 autres provinces de se partager les 6 sièges restants. Une exigence difficilement réalisable selon certaines indiscrétions.
 
 
 
« Nous avons presque la moitié de la population gabonaise, il est normal que le redécoupage se fasse de manière rationnelle », a justifié à Gabonactu.com dans un mini entretien, un cadre estuarien.  La population gabonaise est estimée à 1, 8 million d’habitants.
 
 
 
Récemment, les cadres et militants du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) pour la province de l’Estuaire, se sont réunis au siège de leur parti sis au quartier Louis dans le 1er arrondissement de Libreville, pour examiner le problème. La réunion a été présidée par l’ancien premier ministre Paul Biyoghe Mba,  doyen politique de la province.
 
 

Sydney IVEMBI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.