L’OPN améliore son circuit de distribution du médicament grâce au FGIS

L’office pharmaceutique national (OPN) est doté d’un nouveau statut juridique depuis 2021. Une nouvelle règlementation qui a permis à la structure sanitaire de mieux répondre aux besoins de ses partenaires.

Le nouveau statut juridique de l’Office pharmaceutique national (OPN) fait du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS) son unique actionnaire. Deux ans après l’entrée en vigueur de cette nouvelle norme, la Directrice générale par intérim assure que les résultats sont probants.

Pour permettre à l’opinion de mieux apprécier l’impact de cette transformation, les journalistes ont eu droit à une immersion au sein de l’OPN et du Centre hospitalier universitaire. La Directrice générale de l’OPN a affirmé qu’en 2023, ce sont près de 80 millions de médicaments d’une valeur de 2 milliards qui ont été achetés pour être distribués dans les structures sanitaires du pays. Pour une optimisation des structures, des logiciels ont été mis en place au niveau central, dans les Centres hospitaliers universitaires et dans les Centre hospitalier régionaux. Des équipements informatiques ont été achetés, le personnel a été formé et sensibilisé sur une meilleure gestion du médicament.

Pour ce qui est du taux de participants, il est passé de 11 % à 50%. La réhabilitation des antennes régionales a permis une réduction de la disparité au niveau des capitales provinciales. « Aujourd’hui, le fait de sécuriser notre système de gestion, le fait de maitriser les besoins en médicament, le fait d’avoir moins de rupture de médicaments. Tout cela réuni nous permet d’optimiser la disponibilité du médicament parce que le fait de ne pas maitriser ce était un grand handicap, parce qu’on n’achetait ce dont on n’avait pas besoin. Le fait de maitriser ce dont les structures ont besoin, nous pensons que nous pouvons atteindre plus de 60% de médicaments essentiels »,a confié Carine Nseng Nseng Ndong, Directrice générale de OPN.

Notons qu’avant cette transformation, l’office pharmaceutique national a connu une phase précaire caractérisée par une faible disponibilité des médicaments dans les structures sanitaires publiques (de 11 à 20%), une rupture fréquente des médicaments, une faible capacité de stockage, la méconnaissance des besoins réels en médicaments, de longs délais d’approvisionnement, le coût élevé du médicament.

Estelle Amvane

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