Les officiels et autres responsables du projet ont posé pour la postérité @ C. B
Libreville, 8 août (Gabonactu.com)- Le Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation Technique et Professionnelle, et de l’Insertion des Jeunes, Eloi Nzondo a annoncé mardi que la Commission de l’Union européenne a débloqué une enveloppe de 2 500 000 euros, soit 1 639 892 500 FCFA destinée à la formation professionnelle de 3000 jeunes non scolarisés.
La coquette somme rentre dans le cadre du projet d’appui à la formation et l’insertion professionnelle (AFIP) financé par le 10e Fonds européen de développement (FED). Un programme en phase avec la stratégie d’investissement du capital humain, dont les pouvoirs publics ont décidé d’intensifier les actions de lutte contre la pauvreté, notamment chez les jeunes en décrochage scolaire, dont la tranche d’âge varie entre 16 et 25 ans.
« Ce projet a pour finalité d’expérimenter au sein du système d’éducation technique et de formation professionnelle un nouveau dispositif permettant d’améliorer l’insertion sociale des jeunes », a indiqué M. Eloi Nzondo au terme de la séance de signature de protocole d’accord avec les experts de l’UE. Biendi Maganga Moussavou, Noël Mboumba et Patricia Tayé, respectivement ministre des PME, ministre délégué à l’économie et la ministre déléguée à l’agriculture y ont également paraphé le document.
L’AFIP vise à offrir des formations courtes et qualifiantes pour permettre aux jeunes de s’auto-employer. Des PME et autres structures ayant une expertise avérée dans les domaines bien précis seront mises à contribution. Les métiers sont axés sur l’agriculture, l’électricité, la mécanique, la menuiserie, la maçonnerie, la plomberie, la cuisine et autres. Les formations vont se déroulées dans l’ensemble du pays.
Le projet a retenu plusieurs structures de formations. Il s’agit notamment du lycée technique de Bikelé (banlieue sud de Libreville), du lycée technique national Omar Bongo d’Owendo, de l’ONG Junior Achèvement Gabon de Port Gentil qui dispose d’un incubateur et le Centre des métiers de la pêche et de l’agriculture. Le lycée technique Bernard Obiang et l’école nationale de développement rural d’Oyem (nord du pays), et le lycée technique et professionnel de Mouila (sud du Gabon) ne sont pas en reste. Deux ONG sont également mises à contribution, à l’instar de l’ONG Acte, l’ONG Sifos.
Christian Balade
