C’est la toile de fond des activités en différé de la journée mondiale du diabète le 14 novembre de chaque année, conjointement organisées le 17 novembre par le Service d’endocrinologie et maladies métaboliques du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) et la Société gabonaise d’endocrinologie, diabétologie et nutrition (SGEDN) à l’intention des élèves.
Ces activités placées sous le sceau d’un plus large « accès aux soins du diabète » ont démarré par une campagne de sensibilisation au bénéfice des élèves et enseignants du Lycée Nelson Mandela.
Une conférence scientifique et une séance d’éducation thérapeutique ont pris le relais à l’auditorium du Chul, associant médecins praticiens, patients et parents de malades.
Occasion pour les uns et les autres, d’échanger sur les bonnes pratiques et avancées technologiques en matière de prise en charge du diabète et ses différentes complications; ainsi que les facilités d’accès aux nouveaux traitements, disponibles en pharmacie et pris en charge par la CNAMGS.
Au nombre des innovations technologiques, il faut le Freestyle, qui est un système de surveillance de glycémie de 2e génération indiqué chez les patients diabétiques de type 1ou 2 traités par insulinothérapie. Il permet de mesurer sans piqûres le taux de glucose. Ce dispositif a été conçu pour remplacer la mesure de glycémie par prélèvement capillaire et donc, de réduire les déplacements des malades chez le médecin. Bien que très pratique il reste néanmoins onéreux, car il faudra débourser 87.000 pour le lecteur et 73.000 francs CFA pour le capteur et il n’est malheureusement pas pris en charge par la Cnamgs.
Dans la session d’éducation thérapeutique, Dr Daniéla Nsame, diabétologue-endocrinologue et Chef de service endocrinologie et maladies métaboliques au Chul, a davantage insisté sur le respect scrupuleux des consignes médicales, des traitements prescrits et de l’hygiène alimentaire; ainsi que la pratique régulière du sport.
Source : Chul
