Les Droits humains seront désormais respectés à la prison centrale de Libreville selon le Gouvernement

Le Ministre de la Justice, Garde des sceaux, Erlyne Antonela Ndembet, a annoncé au terme d’une réunion avec les responsables des établissements pénitentiaires du pays, que les femmes détenues de la prison centrale de Libreville qui ont fait une grève de la faim pour protester contre la maltraitance et les  mauvaises conditions carcérales, seront transférées dans un autre quartier de  la plus grande prison gabonaise devenue beaucoup plus surpeuplée.

« Dans un mois environ, les femmes vont déménager de leur quartier, donc nous avons construit un nouveau quartier dans lequel il y aura toutes les commodités pour que les droits de l’homme puissent être respectés ; nous allons globaliser toutes les situations et trouver des solutions concrètes et durables », a annoncé Mme Ndembet.

Outre la Maison d’arrêt de Libreville, la Garde des sceaux  a également  annoncé dans la foulée la réfection de toutes les prisons du pays.  Objectif : améliorer les conditions d’un peu plus de 5000 détenus que compte le pays dont près de 4000 pour Libreville. Ce nombre serait même sous-estimé.

Selon l’ONG SOS prisonniers qui a  récemment fait état d’un cas de décès pour le moins curieux d’un détenu à la prison centrale de Libreville, les conditions carcérales sont  infernales dans les prisons  gabonaises. Elles sont caractérisées par des tortures, la  surpopulation, la mauvaise alimentation et traitement dégradant.

Camille Boussoughou

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