La suppression de certains postes de contrôles engendre une récurrence de l‘insécurité à Libreville

La suppression il y a un mois de certains postes de contrôles mis en place depuis plus d’un an par le gouvernement pour faire respecter le couvre-feu (18h) et d’autres mesures barrières (port du masque obligatoire, distanciation sociale,…) contre le Covid-19, a engendré une recrudescence de l’insécurité à Libreville et ses environs. 

Les braquages mis en veille par la présence des agents de force de Défense et de Sécurité dans les différents endroits stratégiques et carrefours de la capitale gabonaise ont refait surface.  Au quartier IAI et Mindoubé (5ème arr.), deux dames ont été braquées récemment, quasiment à la même. Il était 21h quand chacune d’elle regagnait respectivement sa maison après une dure journée du travail. Bijoux et argent ont été emportés par les malfrats.

Il en est de même pour un monsieur, victime d’un vol à la tire au Pk9 à 19h. Il y a quelques jours, deux hommes ont failli perdre leur vie au PK6 (quartier à cheval entre le 6ème et le 3ème arr.). Le véhicule de ces derniers était stationné non loin de l’immeuble dit ‘’Beyrouth’’. Après une virée dans les bars clandestins du coin, les deux collègues du travail ont décidé de regagner leurs domiciles aux environs de 23h.

Arrivés devant le véhicule, ils sont au regret de constater que les quatre pneus sont percés. Soudain, un groupuscule des jeunes voyous complètement défoncés des drogues, a surgi sur eux. Les braqueurs ont fait usage de leurs armes blanches sur une victime qui voulait faire de la résistance. Elle aurait eu une blessure au bras et à l’omoplate droit. Les deux personnes ont été délestées de leur argent et autres biens.

Camille Boussoughou

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