La déforestation et l’exploitation anarchiques des ressources naturelles pourraient engendrer la guerre « Homme-nature), selon Alexandre Tapoyo

Le président du Moref, Alexandre Désiré Tapoyo (centre en pagne) et le directoire du parti  le 25 février à Libreville  © Gabonreview

Le président du Mouvement des réformateurs (MOREF), Alexandre Désiré Tapoyo, a, déclaré le weekend écoulé durant sa rentrée politique dans le 3ème arrondissement de Libreville, que la déforestation et l’exploitation anarchiques des ressources naturelles pourraient engendrer la guerre « Homme-nature) au Gabon.

« Après l’eau et la terre, il faut peut-être craindre l’air (le vent). Pourtant, le peuple pygmée avait attiré notre attention. Nous sommes allés trop loin dans notre entêtement à ne pas respecter l’environnement », a déploré M. Tapoyo.

Pour lui, l’équilibre homme-environnement a atteint un seuil critique suite à la manifestation de certains fléaux environnementaux tels que le conflit homme-faune, braconnage à outrance, la déforestation et l’exploitation anarchiques des ressources naturelles.

Le MOREF estime que, face à toutes ses agressions, la nature réagit progressivement par des tremblements de terre, des éboulements, des inondations et des noyades inexpliquées. A cela se greffe, le phénomène de sortie des éléphants dans les villages et même dans les villes.

Sur le plan politique, Alexandre Désiré Tapoyo, ancien vice-président du Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité), a, annoncé que lui et son parti prendront une part active aux prochaines élections générales (présidentielle, législatives et locales) en soutenant Ali Bongo, actuel Chef de l’Etat.

Camille Boussoughou

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