Le rapport de la Task Force sur la dette intérieure cité par le quotidien ‘’L’Union’’ a révélé que plus de 3 milliards de FCFA ont été détournés du projet d’installation de 5000 lampadaires solaires mis en œuvre en 2018 dans une partie de Libreville dans certains coins ruraux du pays.
Une unité de lampadaire solaire coutait 300 000 FCFA. Elle a été surfacturée à 1 000 000 de FCFA, soit 4 fois son prix réel. L’Etat a donc déboursé près de 5 milliards de francs pour l’acquisition de ses 5000 lampadaires solaires au lieu de 1,5 milliard de francs, indique-t-on.
Ces lampadaires solaires ont été installés dans les différentes localités du pays par la Société d’électricité de téléphone et d’eau du Gabon (SETEG). Il y a eu manifestement des gros rétro-commissions à grande échelle jusqu’ au niveau de l’appareil étatique.
Le projet d’installation de 5000 lampadaires solaires visait à doter en éclairage public les zones rurales et certaines villes présentant des insuffisances dans ce domaine. Avec pour perspective, la mise en œuvre d’une véritable transition énergétique à travers la production d’électricité par les énergies renouvelables qui devait passer à 80% en 2020 comme l’ambitionne le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), cher au Chef de l’Etat Ali Bongo.
Camille Boussoughou

Je pourrais les faire à 250000 c’est faire la même chose l’installation au lieu et de 300000 dans cette entreprise que l’on peux économiser certes aujourd’hui lorsqu’on peut vous donner un marché vous êtes obligé les corrompent la personne qui vous donne ces marchés qui pourra être un bénéfice de tous