Gabon : l’exploitation illégale du bois fait perdre 300 millions de dollars par an (ministre)

Le ministre Délégué aux Eaux et forêts, Stéphane Bonda a déclaré mardi que l’exploitation illégale du bois fait perdre 300 millions de dollars à l’Etat gabonais par an.

Stéphane Bonda a fait cette déclaration à l’occasion de la cérémonie d’ouverture à Libreville d’un atelier de formation des magistrats et des juges sur l’application des lois en matière de lutte contre le commerce illicite du bois.

Le ministre a fortement recommandé aux magistrats et aux juges de profiter pleinement de cet atelier co-organisé avec le ministère de la Justice et le service Forestier des Etats-Unis d’Amérique (USA) afin d’assurer une « meilleure protection de nos ressources naturelles ».

Stéphane Bonda a rappelé que la forêt est la 2ème source des richesses du Gabon. Sa contribution au Produit intérieur brut (PIB) varie entre 5 à 6%.

« Le gouvernement américain soutient le gouvernement gabonais dans ses efforts en matière de lutte contre la criminalité sur les ressources naturelles, contre l’exploitation forestière illégale, et la corruption associée », a pour sa part déclaré le 1er Conseiller de l’ambassade des USA à Libreville, Christopher Tremann.

Le soutien américain s’étend également en direction de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) dans ses missions de conservation de la biodiversité.

« Nous sommes convaincus que ces travaux seront enrichissant et vous permettront de mieux répondre aux défis auxquels vous êtes confrontés dans l’application des lois forestières », a ajouté Christopher Tremann s’adressant notamment aux magistrats et juges qui participent à l’atelier.

Le soutien américain vise notamment à réduire les risques d’exploitation illégale des ressources naturelles en particulier des ressources forestières au Gabon, a rappelé le diplomate.

Environ 90 % du territoire gabonais est recouvert d’une forêt dense. Cette forêt, qui fait partie du bassin du Congo s’étend sur 22 millions d’hectares dont 14,5 millions d’hectares attribués à l’exploitation forestière.

L’atelier prend fin vendredi prochain dans la capitale gabonaise.

Carl Nsitou

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.