Gabon : deux policiers présumés coupables du décès d’Apedo Amoumou toujours en liberté plus d’un après

Maître Nicaise Narcisse Ondo Nguema, l’avocat du feu Apedo Amoumou Cédric durant sa déclaration le 22 décembre à Libreville © Gabonactu.com

L’Avocat  Nicaise Narcisse Ondo Nguema, a dans une déclaration puante dénoncé et condamné avec véhémence mercredi 22 décembre  la posture  pour le moins criminelle d’un magistrat non encore identifié en fonction au parquet de Libreville  qui bloque l’affaire liée à la non incarcération depuis plus un an de deux policiers, alors qu’ils sont reconnus coupables, selon l’enquête préliminaire de l’inspection de police,  dans le décès de son client, Apedo Amoumou le 17 mai 2020  à la prison centrale.

« Depuis le 24/11/2020, la procédure la Famille Apedo aux policiers de la BAC est volontairement bloquée par un magistrat en fonction au parquet de la République près le tribunal de Libreville », a fustigé Me Ondo Nguema.

Le feu  Apedo Amoumou avait été interpelé par les policiers de la Brigade anticriminels (BAC) le 12 mai 2020 avant d’être envoyé en prison centrales de Libreville pour, dit-on, détention et commercialisation de chanvre indien. Il aurait durant sa garde à vue été torturé. Selon le réquisitoire d’information le Parquet de la République avait affirmé que pèsent sur les agents présumes auteurs de ce crime : « des présomptions suffisantes d’avoir volontairement porté des coups ayant entrainé la mort d’Apedo Amoumou Cédric, d’avoir également tenté extorquer les fonds à dame Blivi Adole Akofa Aimée, la mère de la victime ».

« C’est pourquoi après maintes relances et verbales, restées vaines, je demande à monsieur le Procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville de prendre ses responsabilités afin que le dossier de mon client soit transmis au parquet général puis à la chambre d’accusation qui devra examiner la demande de mandat de dépôt que j’ai formulée à l’encontre des huit policiers, présumés auteurs du crime feu Apedo Amoumou Cédric » , a-t-il lancé.

Camille Boussoughou

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