Enlèvements supposés d’enfants : la bravoure d’Edgard Anicet Mboumbou Miyakou

Le ministre d’Etat en charge de la communication et porte-parole du gouvernement Edgard Anicet Mboumbou Miyakou © D.R

Le ministre d’Etat, en charge de la communication et  porte-parole du gouvernement,  Edgard Anicet Mboumbou Miyakou,   a fait preuve de bravoure durant la violente crise liée au phénomène des enlèvements supposés d’enfants le mois de janvier dernier. Par une communication mesurée et sans faux fuyant, le membre du gouvernement a su  ramener la sérénité dans l’opinion, nonobstant quelques esprits réfractaires.
La tâche était immense pour Edgard Anicet Mboumbou Miyakou le mois écoulé. Tel un pompier, il était au four et au moulin pour essayer de colmater les brèches. Et pour cause,  des rumeurs insistantes  sur les enlèvements supposés d’enfants  au Gabon, plus particulièrement à Libreville couraient bon train. C’était le 20 janvier dernier. Le ministre prendra donc ses responsabilités en tant que porte-parole.
« Le Gabon ne connaît aucune vague d’enlèvements d’enfants », avait-t-il coupé court à toutes les  supputations nauséabondes. Celles-ci semblaient comme bien organisées par des personnes tapis dans l’ombre pour vouloir  semer le trouble dans le pays. La communication du membre du gouvernement avait bien tenu la barque.
Il en est de même quand il s’est agit de la grogne des partenaires sociaux. Edgard Anicet Mboumbou Miyakou a une fois de plus été envoyé aux charbons le 22 janvier dernier pour calmer une partie des syndicats qui  contestait le fameux  accord, jugé fallacieux  sur le code du travail (en révision), concocté en catimini, dit-on, entre Madeleine Berre, ministre du Travail par ailleurs chargée du Dialogue social  et les responsables des confédérations syndicales (COSYGA et CGSL), sous  la supervision du premier Julien Nkoghé Bekalé.
Depuis lors, les confédérations syndicales  plus représentatives ont  intégrés les commissions pour mener à bien le projet de révision du nouveau code du travail dont les travaux prennent fin le 9 février prochain.
Pour sûr, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou peut être considéré comme le meilleur membre du gouvernement du mois de janvier. Contre vents et marrées, le natif de Ndindi, courageux comme son père « Ya Mboumbou », a pris des coups à la place d’autres membres du gouvernement qui n’ont pas su communiquer durant les différents événements pour le moins malheureux  que le pays a récemment connu.

Antoine Relaxe

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