Dépénalisation de l’homosexualité : le représentant de l’ONU au Gabon jubile

Dr Stehen Jackson, représentant de l’ONU au Gabon © ONU

Le Coordinateur Résident des Nations unies au Gabon, le Dr Stephen Jackson a dans une réaction suite au vote par le Sénat ce 29 juin de la loi en faveur de la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon qui avait déjà été adopté le 23 juin par les députés a exprimé sa fierté suite à ce vote qui fait du Gabon un « membre progressiste, moderne et inclusif des nations du monde ». 

« Je suis très fier que le Gabon ait pris cette action aujourd’hui », a exulté le représentant de l’ONU au Gabon.
« Le Gabon est une Nation fière, indépendante et souveraine.  C’est au Gabon, et à lui seul, qu’il revient de prendre une telle décision », a-t-il rappelé.
La décision de dépénaliser l’homosexualité au Gabon « est absolument conforme à la promesse constitutionnelle du Gabon selon laquelle ‘chaque citoyen a droit au libre développement de sa personnalité’ et à la détermination du Gabon à être un membre progressiste, moderne et inclusif des nations du monde », soutient M. Jackson.
« Pour les Nations unies, cette étape est une dimension essentielle du principe de ‘ne laisser personne derrière’, qui est le fondement du développement durable », poursuit le Dr Jackson.
« Je félicite chaleureusement le peuple, le parlement (ses membres et son leadership), le gouvernement et le président du Gabon, S.E. Ali BONGO ONDIMBA, pour cette importante action entreprise aujourd’hui », conclu le patron de l’ONU au Gabon.
Lundi les sénateurs gabonais ont voté à la majorité absolue la modification de la loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 portant Code pénal en République gabonaise. La modification porte exactement sur le retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal en vigueur depuis juillet 2019 qui condamnait l’homosexualité.
Selon cette loi, les personnes reconnues coupables d’homosexualité risquaient 6 mois de prison ferme et une amende de 5 millions de FCFA.
Plusieurs lobbys ont fait pression pour l’abolition de cette loi jugée discriminatoire. Beaucoup de gabonais contestent par contre la dépénalisation de l’homosexualité, une pratique contraire aux us et coutumes du pays.

Carl Nsitou

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.