« Les entreprises SATRAM, EGCA et ALOGIS ne sont pas du tout en liquidation » (Me Marlène Fabienne Essola Efountame, avocat conseil)  

L’avocat conseil du groupe des entreprises SATRAM, EGCA et ALOGIS, spécialisées dans la logistique maritime, Me Marlène Fabienne Essola Efountame, a, dans une conférence de presse tenue ce 27 novembre 2025 à Libreville, fait comprendre à certains opérateurs économiques qui convoitent ces entreprises en difficultés, que ces sociétés ne sont en aucun cas en liquidation.   

« Les entreprises SATRAM, EGCA et ALOGIS ne sont pas du tout en liquidation ou en cessation de paiement », a  -t-elle déclaré indiquant par la suite que ce groupe dispose d’un concordat, un contrat ayant une force juridique inaliénable.

Le concordat est, selon le conseil, un acte contractuel signé entre les créanciers et autres partenaires, ayant pour but de sauver l’entreprise en difficultés. Un acte tiré  des dispositions de l’acte uniforme de l’OHADA. Signé le 6 septembre 2021, il a été homologué le 17 septembre de la même année par le tribunal de Port-Gentil.   Cette homologation judiciaire prévoyait une période de 7 ans pour permettre aux entreprises de se redresser.

Seulement, un fait nouveau vient exacerber les extensions au sein du groupe. Il s’agit notamment du rendu de la Cour commune de justice et d’arbitrage d’Abidjan (CJAA) qui fait état de la liquidation de l’entreprise SATRAM.  C’était le 25 avril 2024. Une décision qui avait été, selon l’avocate de l’entreprise, rendue en méconnaissance de l’existence du concordat. Le syndic aurait, indique-t-on, introduit cette requête sans en informer les organes de l’entreprise de logistique.  Une décision qui ne peut avoir force à agir.

Pour Me Marlène Fabienne Essola Efountame,  « le concordat a été signé en septembre 2021 et le concordat doit durer 7 ans. Et pendant les 7 ans, l’entreprise doit tout faire pour s’en sortir. Si au bout de 7 ans, l’entreprise n’a pas pu se redresser, là maintenant on peut proclamer la cessation de paiement. Mais pendant le concordat on ne peut pas parler de cessation de paiement, on ne pas parler de liquidation ».  

L’avocate qui accuse le groupe  EBOMAF et Pechaud de vouloir « estoquer le patrimoine »  de ses clientes SATRAM, EGCA et ALOGIS, par des manœuvres rétrogrades, entend initier sous peu des actions judiciaires pour mettre  définitivement fins à ces convoitises.

Camille Boussoughou

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