Réunis lundi en Conseil, le 11ème de rang, les responsables de l’Université des sciences de la santé (USS) d’Owéndo (dans la banlieue sud de Libreville) ont engagé une réflexion de fond sur les textes organiques et les outils nécessaires pour renforcer la gouvernance et améliorer l’offre de formation. Ce Conseil est chargé de jeter les bases des réformes urgentes et nécessaires, dans un contexte marqué par l’augmentation des effectifs et l’évolution des standards académiques.

Parmi les priorités identifiées, la révision du règlement intérieur de l’USS, qui n’a pas été mis à jour depuis plusieurs années. Celui-ci doit désormais intégrer de nouvelles exigences en matière de formation théorique, mais surtout pratique, dans un secteur aussi sensible que celui de la santé.
La problématique des effectifs pléthoriques a également été soulevée, poussant l’administration à revoir ses curricula pour ajuster le rythme et la chronologie des enseignements. « Ce 11e conseil d’université doit justement mettre en place les différents textes organiques et repenser la gouvernance pour l’arrimer aux évolutions scientifiques et académiques de l’Université des sciences de la santé », a précisé Professeur Marielle Karine Bouyou, Vice-présidente de l’USS.
Les travaux ont aussi porté sur la mise en place de nouveaux outils pédagogiques et organisationnels, notamment une charte des stages hospitaliers, des textes sur l’évaluation des cours et des enseignants, y compris par les étudiants eux-mêmes. Une démarche participative saluée par les parties prenantes.
La séance plénière a permis d’acter les conclusions issues des trois commissions thématiques, ouvrant la voie à une nouvelle dynamique à l’USS. Cette refonte des bases académiques et administratives vise à faire de l’USS un véritable pôle d’excellence, capable de former des professionnels de santé compétents, adaptés aux réalités locales et internationales.
Elliott Ana Merveille et Darène Mabelle Ayingone
