60ème anniversaire du Trésor Public gabonais : cap sur la digitalisation pour un avenir prospère

Le ministre d’État en charge de l’Économie et des Finances, Henri-Claude Oyima a officiellement lancé à Libreville les travaux commémoratifs du 60ème anniversaire du Trésor Public gabonais en présence d’un parterre d’invités dont le Président de l’Assemblée nationale de transition Jean François Ndongou, de plusieurs membres du gouvernement, d’anciens ministres, des représentants d’institutions financières sous-régionales, ainsi que des partenaires au développement.

La cérémonie tenue dans un grand hôtel de la capitale a permis, à travers un film, de retracer la longue et glorieuse histoire dans cette institution créée par décret présidentiel du 25/09/1965.

Logé à l’époque dans un bâtiment rustique, le Trésor public gabonais s’est rapidement imposé comme le bras séculier de l’Etat en matière des finances publiques.

Dans son discours de circonstance, l’actuel Directeur général de la comptabilité publique et du Trésor (DGCPT), Luther Steeven Abouna Yangui a estimé que le personnel de son administration commémore « 60 années d’engagement, de dévouement, de réformes courageuses et d’innovation au service exclusif de la République ».

Il s’agit selon lui d’un « jubilé », d’un « héritage patiemment bâti par des femmes et des hommes qui, génération après génération, ont incarné les valeurs cardinales de rigueur, de probité, de sincérité, de disponibilité et d’efficacité ».

Avenir prospère

60 ans après, l’équipe aux commandes mise sur la digitalisation de toutes les opérations du Trésor public afin de garantir la traçabilité et l’efficacité des services offerts aux usagers.

Henri Claude Oyima, ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des finances durant son allocution © DGCPT

« Le temps de la commémoration est aussi celui de la projection vers l’avenir. Cet avenir, nous le voulons moderne, digital, performant et au service de chaque citoyen », a souligné M. Abouna Yangui dont la stratégie managériale vise un avenir prospère pour l’institution et le pays.

La DGCPT a, en effet, engagé des reformes relatives au système informatique, à la dématérialisation des procédures, à la digitalisation des encaissements et paiements publics sans oublier le renforcement des recouvrements et la maîtrise accrue des flux financiers.

L’institution devenu le « pilier essentiel de la gestion des finances publiques » table à moyen terme sur la certification ISO 9001 dans la perspective d’une meilleure transparence et d’une qualité irréprochable des prestations aux usagers.

Luther Steeven Abouna Yangui, Directeur général de la comptabilité publique et du Trésor (DGCPT) © DGCPT

Très ravis de participer à cet heureux événement, le ministre d’État en charge de l’Économie et des Finances, Henri-Claude Oyima, a salué l’importance stratégique du Trésor.

« Le Trésor public est non seulement le banquier de l’État, mais aussi le garant de sa souveraineté économique », a-t-il rappelé à l’assistance dans lequel se trouvaient d’anciens trésoriers payeurs généraux.

Henri-Claude Oyima a réaffirmé l’engagement du gouvernement de renforcer la transparence, lutter contre la circulation d’argent liquide, imposer le respect du compte unique du Trésor et restaurer la crédibilité de la signature de l’État à travers des réformes profondes.

Créé par décret n°295/PR du 25/09/1965, le Trésor Public gabonais, devenu Direction Générale de la comptabilité publique et du Trésor (DGCPT) depuis 2014, est l’administration centrale chargée de l’exécution du budget de l’État, de la gestion de la trésorerie et de la tenue de la comptabilité publique.

Avec un effectif de 1 851 agents répartis dans 272 postes comptables sur tout le territoire et à l’étranger, l’institution reste au cœur de la gestion financière de l’État gabonais.

Une vue partielle des invités © DGCPT

La commémoration marqué mercredi soir par une messe d’actions et de grâces se poursuivra ce vendredi par des conférences thématiques démarrées ce jeudi juste après la cérémonie d’ouverture.

Les thèmes majeurs sont la transformation digitale, la reddition des comptes, la modernisation de la gestion publique et la transparence.

La journée du 18 octobre sera marquée par une matinée sportive et un dîner de gala.

Betines Makosso et Marie Dorothée

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