Le coup d’envoi des épreuves du concours national d’entrée à l’École Nationale de Développement Rural (ENDR) d’Oyem, province du Woleu-Ntem (nord) a été donné samedi dernier, au Collège d’enseignement secondaire d’Akébé, dans le 3ème arrondissement de Libreville qui abrite le centre de l’Estuaire. C’est le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et du développement rural, Odette Polo Pandzou, qui a lancé les épreuves écrites pour 240 places disponibles, réservées prioritairement à la jeunesse. Ce concours marque une étape importante dans la mise en œuvre de la stratégie de relance agricole portée par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma, apprend-on.
Au cours d’une visite des dix salles d’examen aménagées pour l’occasion dans le centre de la province de l’Estuaire, le membre du gouvernement a exprimé son soutien aux candidats pour leur engagement, saluant particulièrement la forte participation des jeunes filles à ce concours.
Il a souligné que leur choix d’embrasser les métiers de l’agriculture et de l’entrepreneuriat rural s’inscrivait pleinement dans les ambitions nationales de transformation et de modernisation du secteur agricole.

Le ministre a également adressé un message ferme aux membres de la coordination et du secrétariat, rappelant les instructions du gouvernement et du chef de l’Etat en matière de transparence dans le traitement des épreuves. « Aucune récrimination ne doit être portée à l’encontre des jurys par les candidats », a-t-elle déclaré, insistant sur l’importance d’un processus équitable et crédible pour préserver l’intégrité des résultats.

Organisé simultanément dans les neuf capitales provinciales du pays, ce concours vise à renforcer le vivier de compétences nationales dans le secteur agricole. Il constitue un levier essentiel de la politique de souveraineté alimentaire et de développement rural engagée par les plus hautes autorités du pays.
Darène Mabele Ayingone