La stupeur à Mvouna, dans le 2ème arrondissement de Franceville, capitale provinciale du Haut-Ogooué (sud-est). Julienne Obagayélé, gabonaise, âgée de 62 ans, a été attaquée et sauvagement passée à tabac, alors qu’elle se rendait seule à son champ. L’auteur de cet acte crapuleux et délictueux est toujours en fuite et reste pour l’instant non identifié.
Cet acte de violence a créé une onde de choc au sein de la communauté locale. Les habitants de Mvouna, encore sous le choc, expriment leurs inquiétudes et demandent un renforcement de la sécurité, en particulier dans les zones boisées, souvent fréquentées par des personnes âgées ou vulnérables, notamment les femmes.
La famille de la victime a déposé une plainte auprès des services compétentes. L’antenne locale de la Police judiciaire (PJ) s’est saisie du dossier et a immédiatement ouvert une enquête.

Les services d’enquête invitent par ailleurs toute personne, susceptible de disposer d’une quelconque information ou faisceau d’indice en lien avec cette affaire, de se rapprocher de leurs services afin de faciliter l’identification de l’agresseur.
L’enquête suit son cours, mais les autorités soulignent l’importance de la collaboration des riverains pour faire avancer le dossier. En attendant, l’agression de Julienne Obagayélé rappelle la nécessité de mesures préventives afin de protéger les populations dans les zones périphériques, aussi bien à Libreville que dans l’arrière-pays.
Selon les premiers témoignages, l’homme serait sorti brusquement de la forêt avant de rouer de coups la sexagénaire pendant plusieurs minutes. Grièvement blessée et laissée sans assistance, la victime a été secourue par des riverains qui l’ont rapidement transportée au Centre hospitalier universitaire Amissa Bongo. Grâce à la promptitude du personnel médical, son pronostic vital ne serait heureusement plus engagé, bien qu’elle demeure hospitalisée.
Alph ’-Whilem Eslie et Stone Ferrari Mikala