Dans une note officielle, adressée aux parents, enseignants et personnels administratifs, très courue sur les réseaux sociaux, le Directeur de l’Ecole publique de Louis, dans le 1er arrondissement de Libreville, Ruldy-Owen Minko Mi Ngomo, prévient la communauté éducative de l’établissement scolaire qu’il dirige que pour des raisons d’élections couplées, législatives et locales, de ce samedi 27 septembre, les cours s’arrêteront ce jeudi à 13h et ne reprendront que le lundi 29 septembre 2025 à 8h.
Le Directeur de l’Ecole publique de Louis, qui souligne que ‘’son école’’ sera totalement réquisitionnée et occupée par les opérations de vote, précise que la mesure de suspension de cours devrait permettre « d’organiser le scrutin dans de bonnes conditions et d’assurer la sécurité des élèves et du matériel électoral ». Elle montre aussi, poursuit-il « l’importance des écoles comme lieux publics, capables d’accueillir des événements nationaux », lit-on
Dans sa note, Rudy-Owen Minko Mi Ngomo, affirme s’appuyer sur une note de la tutelle, le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle et de l’instruction civique, émise par le Secrétaire général dudit département ministériel, en date du 23 septembre 2025, suspendant les cours, pour des raisons et sur la durée sus-mentionnées.
Au-delà de l’Ecole publique de Louis, il y a fort à parier que la mesure concerne tous les établissements scolaires, sur l’ensemble du territoire national et tous secteurs confondus, croit savoir une source très au fait des questions de l’éducation nationale, qui ne croit pas une école à double vitesse dans un pays ; certaines écoles fonctionnelles, parce que non concernées par le vote et d’autres fermées pour cause d’opérations de vote en leur sein. Tous les scolaires devraient donc être momentanément en vacances dès ce jeudi, affirme-t-elle.
La pause, quoique brève, inéluctables par beaucoup d’observateurs qui ont du reste souhaité l’ouverture de la rentrée scolaire 2025-2026 après les élections, intervient près de trois petites semaines, après la reprise effective des cours, si l’on considère que la première semaine, du 1er au 8 septembre, était manifestement consacrée à affiner les ‘’dernières’’ touches administratives et logistiques dans les écoles.
Féeodora Madiba et Christina Thélin Ondo
