Dans une ambiance festive marquée par des prestations d’artistes, des danses et une foule enthousiaste brandissant fièrement les drapeaux imprimés aux couleurs de leur parti Union Nationale (UN), les candidats dudit parti ont tenu un meeting populaire ce samedi 20 au quartier Avorbam, dans la commune d’Akanda.
Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, avec son suppléant Andrei Olago Mboumba, Ghislain Malanda accompagné de sa suppléante Rosaria Octavie Onguene Edou Abaga, tous candidats aux élections législatives ainsi que Sergine Ndong Oyono, tête de liste pour le conseil municipal d’Akanda ont présenté leurs ambitions pour les législatives et locales du 27 septembre prochain.
Pendant sa prise de parole, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi s’est permis d’éveiller les consciences des populations pour les votes du 27 prochain. Il a notamment attiré leur attention sur les mauvaises pratiques héritées du régime déchu incarné par le Parti démocratique gabonais (PDG).

Au-delà des critiques adressées à l’ancien régime, les candidats ont surtout mis en avant un programme axé sur la proximité et l’amélioration du quotidien des habitants. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi a appelé les électeurs à tourner la page des pratiques clientélistes et à privilégier un vote utile, porteur de changement. « Même si c’est mon cousin, je ne peux pas voter pour lui », affirme-t-il.
Son suppléant, Andrei Olago Mboumba, a détaillé plusieurs mesures concrètes. Sur le volet foncier, il a dénoncé la gestion opaque héritée du passé et s’est engagé à « exercer une pression constante » sur les responsables de détournements. Il a proposé la décentralisation des services administratifs, notamment l’implantation locale de l’ANUTTC, afin d’éviter aux habitants de longs déplacements vers Oloumi pour leurs démarches. » On va demander à l’État de nous amener l’ANUTTC ici, à côté de nous. On n’aura plus besoin d’aller si loin à Oloumi », a-t-il expliqué.
Sur le plan social, il a plaidé pour la construction de structures de santé de proximité et la création d’un service social chargé d’accompagner les familles dans l’obtention d’actes de naissance. Dans le même esprit, il a insisté sur la nécessité de rapprocher les écoles publiques des quartiers, pour réduire les frais supportés par les parents et garantir un meilleur accès à l’éducation.
Sous la bannière « Akanda j’y crois », l’équipe de l’UN affirme vouloir transformer la commune en un espace mieux organisé, plus solidaire et attentif aux besoins des populations. « Notre engagement est clair : bâtir une Akanda où chaque citoyen a accès aux services essentiels sans contrainte », a résumé Jean Gaspard Ntoutoume Ayi.

Les candidats n’ont pas manqué de tacler leurs adversaires, notamment le régime déchu . » Où étiez-vous avant le 30 août 2023 ? « C’est cette question que les électeurs devraient, selon » Akanda j’y Crois » devait poser aux anciens du régime. L’avant 30 août 2023 est considéré comme une période de brimade et privation des droits des populations par une oligarchie vorace.
Tryphene Lembah et Christina Thélin Ondo
