Ministre de l’Economie, des Finances, de la Dette et des Participations, Chargé de la Lutte contre la Vie Chère, Henri-Claude Oyima, a réuni le 24 juillet 2025 à Libreville, les bailleurs de fonds autour d’un dialogue pour examiner les possibilités de concert les mécanismes de financement de son Plan national de croissance et de développement (PNCD) évalué à 10000 milliards de FCFA.
Parmi les bailleurs de fonds qui ont pris part à ce dialogue qui se voulait franc entre les parties, il y avait, les représentants de la Banque mondiale (BM), de la Société financière internationale (SFI), de l’Agence française de développement (AFD) et ceux de l’Union européenne (UE).
Le dialogue avait pour dénomination : la Journée de la Finance, avec comme thématique principales « quelles stratégies de financement pour assurer une croissance forte ? ». Durant cette rencontre le gouvernement gabonais a indiqué à ses partenaires techniques et financiers les reformes en cours pour renforcer la résilience de son économique.


Les membres du gouvernement durant la journée de la finance avec les bailleurs de fonds le 24 juillet à Libreville © D.R
La mise en œuvre de cet ambitieux programme va s’étaler sur 7 ans. Il s’agira de realiser des projets structurants prioritaires tels que : la construction du port en eau profonde de Mayumba, du chemin de fer Belinga / Mayumba ; des centrales électriques et d’adduction d’Eau , l’aménagement des lignes de transport réseaux électriques pour la connexion totale du pays, entre autres.
« Nous avons besoin de vous pour structurer ces investissements structurants à fort impacts. Nous sommes prêts. Prêts à réformer, à investir, à rendre compte. Et nous espérons pourvoir compter sur vous, nos partenaires financiers, pour franchir ensemble cette nouvelle étape de cycle de développement », a plaidé M. Oyima.
Durant ce dialogue, le gouvernement gabonais a souligné que le Gabon restait crédible quant au respect de ses engagements vis-à-vis des partenaires. En mars dernier, le pays a réglé à la BM sa dette de 17 milliards de FCFA.
Camille Boussoughou
