La Fédération de la société civile gabonaise (FSCG), portée par une coalition des leaders associatifs et ONG du Grand Libreville, a fait l’objet a officialisé le démarrage de ses activités dans le cadre d’une assemblée générale constitutive, tenue au quartier Glass, dans le 4ème de Libreville. Le FSCG, qui s’est à l’occasion dotée des textes fondateurs, statuts et règlement intérieur, est dirigée par Désiré Rêve Matta Agoussou, officiellement désignée en qualité de Coordinatrice générale de la Fédération.

La FSCG se fixe des missions claires : renforcer les capacités des organisations membres, identifier et proposer des solutions aux problématiques communes, favoriser la concertation et la solidarité entre les acteurs, et promouvoir une société civile active et influente.
« Aujourd’hui, cet organe naît officiellement pour régir la vie associative au Gabon. La société civile, longtemps marginalisée, contribue énormément à son pays, mais ses efforts demeurent souvent invisibles », a déclaré Matta Agoussou, soulignant l’importance de faire entendre la voix de la société civile.

L’une des principales ambitions de la FSCG est de plaider auprès des autorités dans les prochaines semaines pour la création d’une agence nationale dédiée au développement de la vie associative. Actuellement, la fédération regroupe près de 300 associations issues de tout le pays, a-t-on appris.
Brayann Bibanda, président des plateformes emplois stages du Gabon et président de séance, a souligné l’importance de susciter l’intérêt autour des activités de la fédération. « Nous devons explorer les préoccupations du plus grand nombre. L’objectif est d’apporter des solutions concrètes aux défis rencontrés par la société civile et d’accroître notre visibilité en nous unissant », a-t-il affirmé.
Guy Dominique Sambou, Secrétaire général de l’association « Les Enfants de la Balise », résidant à Port-Gentil, a insisté sur la nécessité d’une gestion efficace des démarches administratives. Pour lui, la FSCG servira d’intermédiaire entre les acteurs de la société civile et les autorités, facilitant ainsi la transmission de leurs revendications.
La FSCG s’engage par ailleurs à défendre l’espace civique, à financer et valoriser les initiatives locales, à être force de propositions pour une bonne gouvernance, et à assurer le suivi et la transparence de ses actions. Avec la création de la FSCG, un nouvel espoir se dessine pour la société civile gabonaise, promettant un avenir où ses contributions seront enfin reconnues et valorisées dans la ‘’5ème République’’.
Elliott Ana Merveille, proposé par Frida Dodo et Tryphène Lembah
