Affaire Sylvia et Nourredin Bongo contre l’Etat gabonais : une « stratégie de diversion et  de brouillage judiciaire », selon la Présidence

Le conseiller spécial et  porte-parole de la Présidence de la République, Théophane Nzame-Nze-Biyoghe, a, dans une conférence de presse tenue vendredi 04 juillet 2025 à Libreville, qualifié la posture de l’ex Première Dame gabonaise Sylvia Bongo et son Nourredin Bongo Valentin, qui ont porté plainte contre l’Etat gabonais en France  pour « tortures et traitement inhumain » quand ils étaient en détention préventive à la prison centrale de Libreville,  de « stratégie de diversion et  de brouillage judiciaire ».

 « Ils ont choisi de s’illustrer à ce qui pouvait s’apparenter à une stratégie de diversion et  de brouillage judiciaire », a fustigé M. Nzame-Nze Biyoghe.

Pour le porte parole de la présidence, les chefs d’inculpations retenus contre madame Sylvia Bongo Ondimba et monsieur Nourredin Bongo Valentin sont suffisamment graves et qu’ils devraient donc s’atteler à préparer leur défense.  

Les deux mis en cause sont poursuivis pour,   »haute trahison contre les institutions de l’Etat, détournement massif des deniers publics, malversation financière internationale en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du Président de la République et corruption active ».  

L’ex Première Dame, son fils et plusieurs autres cadres proches du pouvoir d’alors, ont été incarcérés dans la foulée du coup d’état militaire du 30 août 2023. Les deux prévenus ont bénéficié d’une liberté provisoire le 16 mai dernier pour des raisons médicales.

Pour Théophane Nzame-Nze-Biyoghe, ce n’est pas en ouvrant un autre foyer judiciaire en France que les deux prévenus vont pouvoir snober la justice gabonaise.

Camille Boussoughou

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