La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a annoncé la clôture de l’enquête concernant le transfert controversé de l’attaquant international gabonais, Aaron Salem Boupendza, au Rapid Bucarest (Bulgarie), suite à son décès tragique survenu le 16 avril dernier. Cette décision, communiquée récemment au club égyptien de Zamalek, où Aaron Boupendza a transité, met un terme à une affaire qui a secoué le monde du football.
L’histoire débute avec le départ d’Aaron Boupendza du FC Cincinnati, un club américain, après avoir donné son accord pour rejoindre Zamalek, où était arrivé le 8 septembre 2024 et avait signé un contrat de trois ans. Le Club cairote avait même annoncé cette nouvelle avec enthousiasme, ayant reçu le Certificat International de transfert (CIT) de la fédération américaine.
Cependant, à la surprise générale, seulement cinq jours plus tard, Boupendza signait avec le Rapid Bucarest, provoquant la colère des dirigeants de Zamalek. Ces derniers ont alors saisi la FIFA, accusant le joueur de rupture unilatérale de contrat.
En réponse à cette situation, la FIFA a ouvert une enquête afin de clarifier les circonstances entourant ce transfert. Les responsables de Zamalek espéraient obtenir justice et déterminer les responsabilités juridiques liées à cette affaire.

Malheureusement, le cours de l’enquête a été brusquement interrompu par la mort d’Aaron Boupendza, qui a perdu la vie dans une chute tragique du 11ème étage d’un immeuble résidentiel à Hangzhou, en Chine, où il évoluait au Zhejiang FC.
Face à cette tragédie, la FIFA a jugé que la procédure n’avait plus lieu d’être. Dans un communiqué adressé aux parties concernées, l’instance dirigeante du football mondial a annoncé que le dossier était désormais classé sans suite. Cette décision met un point final à une affaire déjà complexe et douloureuse pour toutes les personnes impliquées.
Cette affaire met en lumière la nécessité de transparence et de responsabilité lors des signatures de contrats, tout en rendant hommage à un joueur dont la carrière a été brutalement interrompue. La dépouille d’Aaron Boupendza n’a toujours pas été rapatriée à Libreville, plus d’un mois après son décès, au grand damne de ses familles biologique et sportive.
Elliott Ana Merveille et Tryphène Lembah

