Dans le cadre du débat consécutif à la présentation du rapport 2024 de l’ONG ‘’Aurore’’ sur les violences faites aux femmes, la Députée de la transition, Pépécy Ogouliguende, recommande l’application de sanctions drastiques et graduelles, allant de la castration chimique à la castration physique (une émasculation) pour les récidivistes, coupables de viols et d’agressions sexuelles. La proposition détonante n’a pas manqué d’animer et d’enflammer les débats parmi les défenseurs des droits de la femme.
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La députée de la transition a fait une proposition ferme et radicale face à la montée de la violence sexuelle au Gabon. « Je propose la castration chimique, comme solution de premier recours. Et si la personne récidive, il faudra envisager un castrage physique définitive », a-t-elle suggéré face une assistance prise de court et interloquée.
Pépécy Ogouliguende a insisté sur la nécessité d’une action collective pour éradiquer cette forme de violence, précisant que « seuls des gestes forts permettront de protéger les plus vulnérables ». Selon la Sénatrice de la transition, les violeurs et autres prédateurs sexuels sont des « malades » qu’il faut obliger à maîtriser leurs pulsions.
Elle a rappelé une résolution du Dialogue national inclusif qui prévoit que « tous les viols sur mineurs, ainsi que les incestes, doivent entraîner des sanctions sévères, y compris la castration ». « C’est inexplicable qu’un père puisse violer son propre enfant », a tempêté Pépécy Ogouliguende, pointant l’ampleur de ce fléau dans la société gabonaise.
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La Députée de la transition est l’une de figure de proue du leadership féminin et de l’engagement en faveur des droits des femmes et des plus vulnérables. Présidente de l’ONG Malachie, elle milite sans relâche pour les droits des démunis et la transformation sociale.
Selon une étude récente « 71% des élèves et des filles ont déclaré être victimes de harcèlement dans le milieu professionnel et 57% dans les lieux publics tels que les marchés et les rues ». « Les violences sexuelles, forme de violences la plus courante, continuent de frapper de manière disproportionnée », souligne en substance le rapport 2024 de l’ONG ‘’Aurore’’.
M.- O. Mignonne, proposé par Tryphène Lembah et Nkili Akieme
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