C’est un raz-de-marée exprimé par les électeurs qui ont plébiscité le projet de constitution, soumis à référendum samedi. Dans une communication faite ce dimanche, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hermann Immongault, annonçant les résultats du scrutin référendaire, a indiqué que le ‘’OUI’’ l’a emporté à 91,80% de suffrages, contre 08,20% de ‘’NON’’.
Le taux de participation, qui était l’un des principaux enjeux de ce scrutin, s’établit à 53,54%, a révélé le Patron du département ministériel de l’Intérieur et de la sécurité, désormais seul organe en charge de l’organisation des élections politiques en république gabonaise, au terme de la loi.
Sur un total de huit cent soixante-huit mille cent quinze (868 11() électeurs inscrits, il a été enregistré quatre cent soixante-trois mille soixante six (463 066) votants, huit mille huit cent quatre vingt treize (8893) bulletins blancs ou nuls pour quatre cent cinquante quatre mille cent soixante treize suffrages exprimés, a déclaré le ministre de l’Intérieur.
Hermann Immongault a souligné que la publication de ces résultats globaux au niveau national, portant sur les provinces et les commissions électorales consulaires, sera suivie ce lundi par l’annonce des résultats éclatés, département par département.
Au terme de l’article 173, titre 10, traitant des dispositions transitoires et finales, la présente constitution entre en vigueur après l’élection du futur président de la république gabonaise.
Cette constitution remplace celle de 1991, modifiée cinq (5) fois, en 1994, en 1995, en 1997, en 2000 et enfin en 2023 par la loi 13/2023 du 19 août 2023, sous les rênes des Bongo père et fils.
Trente missions d’observation ont été accréditées pour le référendum constitutionnel de samedi dernier, déployant plus de six cent (600) observateurs sur tout le territoire national.
Les organisations présentes sont : l’Union africaine, l’Union européenne, la CEEAC, le Commonwealth, le Royaume-Uni, le Canada et les Etats-Unis ; ainsi que diverses missions locales, a-t-on appris.
Féeodora Madiba