L’ouvrage, construit par l’entreprise suisse Eco Wood, est constitué de bois local et mesure 2 fois 24 mètres de long, avec des escaliers de 54 mètres. La passerelle s’élève à une hauteur de 13,5 mètres, conçue pour éviter tout accrochage d’objets ou d’engins, garantissant ainsi la sécurité des usagers, a expliqué Beat Kaisser, directeur général adjoint d’Eco Wood.
Le choix des matériaux (le bois) n’est pas fortuit, indique le ministre des Travaux publics qui révèle que cette infrastructure est faite à base d’une « essence qui résiste à l’eau et aux intempéries. Même en cas de dégradation, nous n’aurons pas de difficultés à réhabiliter cet ouvrage », a souligné Flavien Nzengui Nzoundou qui a symboliquement remis les clés de l’infrastructure à sa Collègue, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, chargée de la formation civique.
A l’endroit du Ministre des Travaux publics, « je tiens vraiment à exprimer nos remerciements pour la mise en service de cette passerelle. C’était une zone très accidentogène, et nous sommes désormais rassurés que nos enfants pourront se rendre à l’école et en sortir en toute sécurité », s’est réjouie Camélia Ntoutoume Leclercq, tout comme les élèves, principaux bénéficiaires de l’ouvrage.
Cette passerelle suspendue évitera dans le même temps les embouteillages et fluidifiera davantage sur cette bretelle de la façade maritime à grande circulation. Cette passerelle sera également bénéfique pour tous autres élèves des écoles alentours, voire pour tous les autres usagers dans le pourtour.
L’inauguration de la passerelle au Lycée National de Léon Mba, après celles du Lycée d’Etat Paul Indjendjet Gondjout (à un jet de pierre de l’aéroport international Léon Mba) et du Lycée Djoué Dabany (sur la route nationale 1, au PK 9) marque une avancée significative en matière de sécurité routière pour les élèves.
Ce projet illustre l’engagement des autorités à améliorer les conditions d’accès et de sortie des établissements scolaires, notamment ceux situés aux abords des principales artères de Libreville ; tout en réduisant les risques d’accidents.
La collaboration entre les départements ministériels concernés et les entreprises privées dans la réalisation de ces ouvrages, témoigne d’un partenariat public-privé agissant, ainsi que de la volonté commune de protéger les jeunes et de favoriser leur éducation dans un environnement plus sûr.
Féeodora Madiba et Tryphène Lembah