Après une analyse minutieuse de la mouture finale de la Constitution Gabonaise qui sera soumise à l’appréciation du peuple pour adoption à travers le référendum prévu le 16 novembre 2024, le Mouvement Gabao appelle ses militants et sympathisants à voter massivement pour le « oui ».
« Le Mouvement Gabao, le parti du peuple, demande à tous ses délégués locaux, ses militants, ses sympathisants et toutes les gabonaises et tous les Gabonais qui se reconnaissent en ses idéaux et ses valeurs, à travers les 9 provinces du Gabon et dans la diaspora, à soutenir massivement le « oui » lors du référendum constitutionnel du 19 novembre 2024 », a lancé Franck Nguema, présidente de cette formation politique dont l’ambitionne est de peser sur l’échiquier politique national.
Pour lui, « vox populi, vox deî (la voix du peuple est la voix de Dieu », et ce projet de constitution est la voix du peuple ». Il redonne la souveraineté et la dignité au peuple gabonais, souligne-t-il.
Élaborée sur le modèle du régime présidentiel fort, la future loi fondamentale garantira la séparation et l’équilibre des pouvoirs, indique-t-on. Si dans cette mouture le Président de la République dispose d’importantes prérogatives, mais l’exercice de certains pouvoirs est contraignant. La déclaration de guerre par exemple contenue dans l’article 61 nécessite l’adoption préalable par le parlement ; de même que la signature des ordonnances et décrets délibérés en conseil des Ministres.
« Le Mouvement Gabao précise que le projet de Constitution n’est certes pas parfait comme toute œuvre humaine, mais cette version de la constitution est plus consensuelle au terme de plusieurs amendements », a-t-il soutenu.
Déterminé à jouer un rôle essentiel aux prochaines joutes électorales, Franck Nguema a entrepris une tournée nationale du 18 mai au 30 septembre 2024 à travers le pays. Pendant plus de 4 mois, il était « à la rencontre des Gabonaises et des Gabonais ». Au cours de plus « 200 causeries populaires de proximité dans tout le Gabon », lui et ses équipes ont livré un message d’espérance pour un Gabon nouveau.
Camille Boussoughou