Prestation de serment des nouveaux membres de la CNLCEI devant la cour de cassation

Le président de la CNLCEI, Nestor Mbou prêtant serment devant la Cour de Cassation le 31 octobre à Libreville © Gabonactu.com

Reconduit à la tête de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illite (CNLCEI) pour un mandant de 06 ans, Nestor Mbou et les 08 autres commissaires ont prêté serment ce jeudi 31 octobre 2024 devant la Cour de Cassation à Libreville, conformément aux exigences de l’article 15 nouveau de la loi no 42/2020 du 22 mars 2021 modifiant certaines dispositions de la loi no 003/2003 du 07 mai 2003 portant création, organisation et fonctionnement de cette institution.  

Comme tous les commissaires membres, à tour de rôle, Nestor Mbou à prononcer le serment suivant : « je jure de servir l’Etat avec fidélité, de remplir avec probité les fonctions qui me sont confier, d’observer le respect de la confidentialité des déclarations des biens et me conformer aux lois et règlement en vigueur ».

Les nouveaux membres de la commission et les juges de la Cour de Cassation posant pour la postérité autour du Ministre de la réforme des Institutions Murielle Mikoue épse Mintsa © Gabonactu.com
Les nouveaux membres de la commission et les juges de la Cour de Cassation posant pour la postérité autour du Ministre de la réforme des Institutions Murielle Mikoue épse Mintsa © Gabonactu.com

Avant de renvoyer les commissaires à l’exercice de leurs fonctions, le 1er président de la Cour de Cassation, Julienne Olga Nzamba Moussounda épse Tchikaya, a, souligné que la corruption, les abus de pouvoirs, et l’enrichissement illicite sont des fléaux qui privent le Gabon de son plein potentiel.

« Aujourd’hui nous proclamons ensemble notre détermination à bâtir un Gabon où la transparence est un droit et non un privilège », a-t-elle requit

Dans son réquisitoire, le procureur général de la Cour de Cassation, Jean Bosco Alaba Fall a, quant à lui, invité les membres de la CNLCEI à une prise de conscience du « cancer »  qui sont la corruption et l’enrichissement illicite, devenu généralisé à tous les niveaux de l’administration publique.

Pour lui, « il me plait de vous dire que le moment est arrivé de passer à l’action pour donner le meilleur de vous-mêmes à cette prestigieuse institution ; car son efficacité demeure encore une problématique aux yeux de l’opinion nationale ».

Camille Boussoughou

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