Sur l’agenda de cette rencontre de 48 heures, figurent deux table-rondes, dont une au sein de laquelle les premières dames présentent les activités réalisées dans leurs pays respectifs, grâce au soutien de la Fondation Merck dans différents programmes qui viennent en appui aux populations vulnérables, dans les domaines de la santé et de l’éducation, notamment par le biais des offres de bourses de formation et diverses formes d’assistance et d’accompagnement. La seconde table-ronde est animée par des experts en santé.
Se réjouissant du leadership exercé par la Fondation Merck, le président de la république unie de Tanzanie, Dr Samia Suluhu Hassan, a dans son propos inaugural, invité les premières dames à engager leurs époux, Chefs d’Etat, à la lutte en faveur des droits et du bien-être des femmes. « Je suis convaincue que cette conférence nous aidera à réaliser notre mission commune, à savoir transformer la santé et le bien-être de nos concitoyens », a-t-elle déclaré.
Faisant le bilan des douze années de développement et d’implémentation des programmes de la Fondation en Afrique, la Présidente directrice générale de Merck, Dr. Rasha Kelej, se satisfait des résultats enregistrés par la Fondation, dont la mission est d’œuvrer à l’amélioration des conditions de vie des populations en Afrique et en Asie.
« Je suis fière de partager avec vous que la Fondation Merck a offert plus de 2080 bourses à de jeunes médecins de 50 pays dans 42 spécialités critiques et mal desservies telles que l’Oncologie et Soins du Cancer, Diabète, Endocrinologie, Soins Cardiovasculaires, Soins de Fertilité, Embryologie, Médecine Sexuelle et Reproductive, Médecine Interne, Médecine Respiratoire, Médecine Aiguë, Soins Intensifs, Urgences Pédiatriques, Gastro Entérologie, Rhumatologie, Psychiatrie Clinique, Urologie, Ophtalmologie, Chirurgie Générale, Traumatologie et orthopédie, dermatologie, soins néonatals, gestion de la douleur, microbiologie clinique et maladies infectieuses, pratique chirurgicale avancée, neuroimagerie pour la recherche et bien d’autres encore. Beaucoup d’entre eux deviennent les premiers spécialistes de leur pays », s’est-elle réjouie.
La Fondation Merck et Le Gabon
Autant de témoignages élogieux qui ont permis à la première dame du Gabon Zita Oligui Nguéma, qui fait ses premiers pas au sein de la plateforme ‘’Initiative des premières Dames de la fondation Merck’’, en sa qualité d’ambassadrice de ladite Fondation, d’apprécier l’impact de la mise en œuvre de ces programmes auprès des populations. Des programmes qui sont en parfaite adéquation avec les missions de la fondation « Ma bannière » dont elle est la présidente.
« Je suis impatiente de développer les mêmes programmes dans mon pays en étroite collaboration avec le gouvernement. Cela contribuera indéniablement à garantir à nos communautés un accès amélioré à des solutions de soins de santé équitables et de qualité », a indiqué Zita Oligui Nguéma, avant de suggérer que « notre action s’attachera à aborder des thèmes cruciaux tels que la lutte contre la violence basée sur le genre, la promotion de l’éducation des filles et l’autonomisation des femmes, tout en mettant en lumière des préoccupations de santé majeures, notamment la sensibilisation au diabète et à l’hypertension », a-t-elle conclut.
Le Burundi, le Cap-Vert, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, Gabon, la Gambie, le Ghana, le Kenya, le Liberia, le Malawi, les Maldives, le Mozambique, la République démocratique de São Tomé et Príncipe, le Zimbabwe et le Zanzibar sont les 15 pays présents à cette 11e édition de la conférence annuelle de la Fondation Merck dans la capitale tanzanienne.
Bétines Makosso, envoyée spéciale