Comme un air de retour triomphal sympathique au Gabon pour Brice Laccruche Alihanga

La photo de Brice Laccruche Alihanga visiblement requinqué posté sur sa page Facebook qu’il n’avait plus utilisé depuis 2019 SGG © FBLA

La récente photo postée par Brice Laccruche Alihanga, l’ancien tout puissant Directeur de Cabinet d’Ali Bongo Ondimba (Août 2017-Octobre 2019) sur ses réseaux sociaux,  annonçant son retour au Gabon devenue virale sur la toile, fait jaillir un capital de sympathie des internautes, entrevoyant par ces différentes réactions positives une sorte de retour triomphal sympathique dans son pays.

Souffrant d’un cancer du côlon contracté à la prison centrale de Libreville où il séjourné pendant 05 ans pour des faits supposés de détournements des deniers publiques, de concussion, de malversation financière et autres, il a été évacué vers la France le 15 juin dernier par un avion médicalisé pour suivre des soins appropriés. Parti dans un état critique, son retour au pays était incertain.

Suite à cette évacuation, son avocat, Me Charles Henri Gey, avait indiqué que son évacuation avait été décidé par les plus hautes autorités à cause de la dégradation de son état de santé.

« C’est le chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguéma qui a affrété l’avion pour épargner l’ancien collaborateur de son prédécesseur Ali Bongo d’une mort certaine , avait-t-il confirmé.

Depuis son retour visiblement requinqué il y a trois jours, l’ancien président et fondateur de l’Association des jeunes émergents volontaires (AJEV) semble à nouveau susciter de la sympathie à son égard.

Pour un de ses proches, «il s’agit d’un Brice Laccruche Alihanga nouveau qui a su demander pardon pour ses erreurs et qui, grâce à sa conversion en Christ, a pardonné à ses bourreaux. C’est certainement pour ça que les Gabonais lui témoignent à nouveau autant de sympathie. Son humilité et sa reconnaissance parlent pour lui».

En homme de terrain, Brice Laccruche Aliahanga pourrait jouer un rôle prépondérant durant cette campagne pour le « oui » au referendum  constitutionnel qui se tiendra le 16 novembre 2024.

Camille Boussoughou

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