Le Gabon vient de remporter deux (2) prestigieux prix à l’issue du Festival des écrans noirs tenu à Yaoundé, sous le thème « L’intelligence artificielle et cinéma africain ». Il s’agit du prix de la meilleure image de Jovanny Allogho pour ‘’Mermaid, le retour de la sirène’’ et le prix de la meilleure série pour ‘’Je les aime toutes’’ de Hubert Laba Ndaot.
Le Gabon a fait forte impression en ramenant ces deux distinctions de Yaoundé, au terme de la 28ème édition du Festival des Écrans Noirs. ‘’Mermaid, le retour de la sirène’’, prix de la meilleure image de Jovanny Allogho a captivé les jurys par la beauté de sa photographie et sa mise en scène soignée.
Ce film a été salué notamment pour ses images de haute qualité, qui rendent hommage à l’esthétique du cinéma africain. « Je suis plus habitué à travailler sur des clips. Cela m’a toujours tenté de faire un film, mais je ne me sentais pas assez outillé pour un long métrage. Un court métrage, ça passe, car c’est souvent dans les 5 minutes. Je ne me sentais pas prêt à me lancer sur un long format. Mais en réalité, j’ai toujours voulu faire du cinéma », a déclaré le réalisateur primé.
Quant à « Je les aime toutes », de Hubert Laba Ndaot, prix de la meilleure série, le film a été reconnu pour l’originalité de son scénario et la performance remarquée de ses acteurs. La série a su captiver l’attention du public et des jurés, démontrant ainsi le potentiel du cinéma gabonais sur la scène internationale.
Ces distinctions ramenées du Festival des écrans noirs soulignent non seulement le talent des réalisateurs gabonais, mais aussi l’émergence d’une nouvelle vague de créativité dans le cinéma africain. En mettant en avant des récits authentiques et des visuels saisissants, le Gabon se positionne comme un acteur clé dans le paysage cinématographique sur le continent.
Avec ces récompenses, le Gabon prouve que son cinéma a un avenir prometteur. Les films ‘’Mermaid, le retour de la sirène’’ et ‘’Je les aime toutes’’ illustrent la richesse de la culture gabonaise et son potentiel d’innovation ; tout en s’inscrivant dans les débats contemporains autour de l’intelligence artificielle et de son impact sur l’art cinématographique.
Féeodora Madiba et Tryphène Lembah