La Secrétaire générale adjointe 4 du Parti démocratique gabonais (PDG), Nanette Longa Makinda, a invité ce vendredi 25 octobre, les militantes et sympathisantes de l’ancien parti au pouvoir, à se faire dépister pour se prémunir des cancers du col de l’utérus et du sein. Cette opération couverte par le Programme national de prévention et de contrôle des cancers (PNPCC), au siège du PDG, rente dans le cadre de la 11ème édition de la campagne »Octobre rose », marquée par des campagnes de sensibilisation et dépistage de masse des cancers féminins.
« Votre implication est d’autant plus importante aux séances de dépistage qu’elle pourrait être l’opportunité de déceler des phases primaires des cancers qu’il conviendrait éventuellement de vite prendre en charge pour sauver des vies. Ces campagnes de sensibilisation et de dépistage sont l’occasion de s’informer sur son état de santé et sur les mesures préventives à adopter », a renseigné Mme Longa Makinda.
Le thème choisi cette année par l’OMS est : « transition vers un dépistage organisé des cancers ». Pour l’experte et conférencière du jour, Dr Nathalie Ambounda, Directeur du PNPCC, les facteurs des risques pour contracter le cancer de col de l’utérus, sont « à 70% la multiplication des partenaires sexuels et les avortements », a-t-elle prévenu.
La redoutable maladie est causée par le papillomavirus (HPV), indique-t-on. Pour minimiser les risques, la spécialiste recommande que le dépistage se fasse systématiquement dès qu’une fille est sexuellement active, jusqu’à l’âge de 65 ans.
La transmission du cancer du sein est quant à elle génétique à 40%, a-t-on appris. Celui-ci touche également les hommes à hauteur de 3%, selon la spécialiste qui appelle aussi cette catégorie de personnes à se faire dépister.
« Si le cancer est au stade 1, après un dépistage précoce, il a plus de chance d’être guéri », a-t-elle fait savoir; invitant les uns et les autres à se préoccuper au plus haut point de cette maladie qui amène inéluctablement à la mort quand elle est découverte en pleine métastase.
Antoine Relaxe
